Se détend (libre)

Mao entra dans la salle commune, avec l'espoir de reposer un peu son esprit. Elle avait beaucoup de problèmes en ce moment, et il lui était impossible de se poser sans penser à rien...c'était insupportable. Elle s'effondra dans un fauteuil, et essaya de se détendre. Elle avait presque l'air d'une maboule, les yeux soulignés de grosses cernes et les mains crispées sur les bras du siège. Son esprit fonctionnait à toute allure.
Ne pense à rien, ne pense à rien...mais ! je suis en train de penser à quelque chose ! Ho là là...j'espére qu'il ne m'en veut plus, et qu'il se rétablira, et que mon grand-père n'est pas trop malade...te laisse pas faire, Mao, réagit !!
La jeune fille regarda droit devant elle, et appercut au fond de la salle un porte encens. C'était une fan de yoga, et elle en portait donc toujours quelque bâtons sur elle. Elle s'en approcha, en planta un et l'alluma avec le briquet qui se trouvait juste à côté. Mao s'agenouilla, redressa le buste et chercha à faire le vide dans son esprit. Bien vite, elle sentit la paix interieure envahir son corps. Ses traits se dériderent et un fin sourir se dessina sur ses levres.

Mya pénétra dans la salle commune pour une raison inconnue. Elle était passée devant et était entrée. Point final. C'est ainsi qu'elle aperçut Mao agenouillée devant le baton d'encens. Elle l'observa un moment. De lourds cernes soulignaient ses yeux fermés, elle était assez pale, elle n'avait pas l'air bien même si son sourire témoignait du calme qu'elle avait trouvé. Elle ne voulait pas la déranger et elle se contenta de s'approcher en silence et de s'asseoir en tailleur sur le sol, le dos appuyé au mur du fond. Elle s'était fondue dans l'ombre, comme quelqu'un qui ne voulait pas se faire surprendre. Elle ne savait pas trop pourquoi elle était restée. Peut être souhaitait-elle parler à Mao, peut être recherchait-elle le calme, peut être avait-elle seulement envie d'être là. Il ne fallait pas chercher trop loin. Elle vivait à l'instinct.

Mao poussa un soupir de tranquilité puis ouvrit enfin les yeux. C'est alors qu'elle s'appercut de la présence de Mya dans la salle, et lui lanca d'une voix qu'elle voulait enjouée
Tiens, Mya, ça fait longtemps que je ne t'ai pas vue ! Comment va-tu ?
Les deux filles se connaissaient depuis leur plus tendre enfance, mais curieusement, depuis qu'elle s'étaient retrouvées à Kinako, leur chemin s'étaient quelque peu séparés.

Mya sourit au ton enjoué de Mao. Elle ne la tromperai pas comme ça. Enfin bon c'était à elle de choisir : si elle voulait garder ses problèmes pour elle, elle les garderai. Elle répondit d'un ton calme et posé, pas spécialement joyeux mais pas triste non plus.

Contente de te revoir Mao ! On se voit pas très souvent ces temps-ci... C'est bien dommage... Mais bon tu es sûrement occupée et il faut bien que je t'avoue que moi non plus je n'ai pas vraiment le temps de m'ennuyer. On trouve toujours quelqu'un à qui parler ici.

En disant cette phrase, elle avait regardé Mao dans les yeux. C'était sa manière de dire que si elle avait des problèmes, Mya était là pour les écouter. Puis elle se souvint que la jeune fille lui avait demandé si ça allait et comme elle n'aimait pas laisser une question sans réponse, même une question de politesse, elle s'empressa de répondre.

Moi ça va plutôt bien. La vie passe et j'essaye d'en profiter au maximum. Mais toi comment vas-tu ? Tu as l'air fatiguée.

Après ça si elle ne lui disait pas ce qui n'alllait pas c'est qu'elle n'y tenanit vraiment pas ! Elle n'aurait peut être pas du se faire si insistante... Mais il fallait avoué qu'elle était inquiète et que Mao n'avait vraiment l'air pas bien. Alors pourquoi cacher son inquiétude ?

Mao baissa la tête, et tout à coup, elle crut que sa petite séance de yoga s'était envolée. Unne larme glissa sur son nez et tomba sur le tapis. Mya dût s'en rendre compte. Elle ne pouvait plus se cacher. Elle déclara d'un ton enraillé.
J'en ai marre d'être ici. Je veux revoire mon père !
sSes épaules tremblaient. Elle se sentait ridicule d'agire ainsi.
Ce serait plus facile si je connaissait du monde. Mais à part toi et Coeurdeau, il n'y à personne...j'ésperais faire de nouvelles rencontres...

Mao n'avait pas très envie que Mya joue les sites de rencontre, mais apparament, elle navait pas le choix. Elle se releva sans entrain, et suivi Mya, tout en se lamentant
Mais moi il ne m'appelle même pas ! Qu'est-ce qu'il a ?
Elle s'arrêta d'un coup et expliqua à son amie
Ecoute, tu es très gentille, mais ça ne sert à rien. On dirait que je suis trop bizarre. Ce doit être pour ça.

Mao fut presque surprise par le discour de Mya. mMais malgrés ça, elle n'était toujours pas convaincue. La jeune fille essaye quand même de retenir ses larmes et d'adopter un ton presque enjoué pour lui répondre.
Oui, je devrais peut-être l'appeler...bon, qu'est-ce qu'on fait ?

Mao réflechit un instant : son amie était pleine de ressourses,. Ca lui ferait peut-être du bien de se changer les idées. Elle répondit finalement à Mya
Bon, d'accord, on fait comme tu veux...
Elle ajouta quand même
Mya, arrête de te faire du mauvais sang pour moi et pense plutôt à ta vie de rêve. Bon...on y va ?

Mya commença à faire un pas en avant puis fu arrêter par la phrae de Mao. Elle tourna un regard étonné vers son amie.

- Je me considère pas comme une martyre, soit, mais ne crois pas que j'ai une vie de rêve. Ou alors ce sont des rêves qui ne m'appartiennent pas.

Puis ne voulant pas s'attarder sur le sujet elle n'ajouta rien et sortit de la salle, suivie de Mao.

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