Petite rencontre [With Saori Ayami]

Il faisait chaud en cette fin de matinée, dans les dortoirs du Black Paper Moon, les Biogam s’agitaient dans tous les sens, chacun pense à ranger le peu d’espace que l’école leur propose dans ces chambres. Ce jour là Saori ne faisait pas partie de ces agités, contrairement aux autres son baguage est léger, il se compose d’une simple valise noir à roulette. Pourquoi se compliquer la vie, chaque weekend elle prévoit de rentrer, son entrée dans cet établissement, Saori était contre, l’internat n’est pas fait pour elle, une fille beaucoup trop pudique, assez solitaire, qui aime dormir dans le clame et qui aime avoir ses espaces, en d’autres thermes, ce qu’un internat n’offre pas.
Arrivée la veille, la jeune fille passa sa journée dans sa chambre, ses trois T-shirt et deux pantalons déjà positionnés dans son placard, l’ennui la pris par le cou, soupirant au vent, que pouvait elle bien faire en cette journée. Le soleil n’avait pas épargné le dortoir de Feu dans lequel elle se trouvait, allongée sur son lit, vêtue d’un simple pyjama noir, les cheveux détaché recouvrant plus que la moitié de son visage, elle n’en pu plus.
Il était temps de repérer les lieux, non pas ceux de l’école, mais au loin, ceux de cette ville qui lui était inconnu, KINAKO.
Baptisée ainsi en mémoire du pensionnat qui la dominait il y déjà un siècle de là, Le pensionnat KInako, aujourd’hui il n'est plus qu'un tas de ruines au centre de la ville, tandis qu'au Sud et au Nord s'étendent des quartiers dont les habitants furent pendant longtemps en tension.
Le quartier Nord se nomme Red Sun, c’est dans cette partie de la ville que se trouve Black Paper Moon, l’école des éléments, dans lequel vivent les Biogam. Une partie de la ville que Saori à présent connais bien.
Quand au quartier Sud, il est appelé Fish Song, dans cette partie ci il existe une autre école assez particulière également, son nom, Cold Tales, habité par les Psukey, ceux-ci ont des pouvoirs psychiques tel la télékinésie, l'électromagnétisme, la téléportassions et la vectorisation.
En son centre se trouvent les fameuses ruines de la Kinako-School partageant la ville par une ligne imaginaire, avec en ces lieux un espace de trêve, où les deux pensionnats sont libres d'accès à qui le veut. Les quartiers Nord et Sud peuvent très bien accueillir des pensionnaires de l'école opposée géographiquement sur ce terrain.
Cependant, les règlements interdisent les pensionnaires d'une école à se rendre dans celle adverse. Les lieux de détentes ne sont pas les mêmes au Nord et au Sud c'est pourquoi ils sont souvent sujet à des entorses à ces même chartes.

Pour en revenir à notre chère Saori, il est à présent inutile de préciser que notre belle Biogam, curieuse de toutes ces découvertes, se trouve à présent à l’extérieur de Red Sun.
En soif de connaissances, elle se dirige prés d’une côte ayant pour grand paysage une immense plage, avec pour arrière plan, de magnifique montagnes et une forêt qui refroidit Saori par son épaisseur. Il n’était plus question des alentours des ruines, elle se trouvait bien plus loin encore que l’on pourrait le penser, mais cela n’effraya pas pour autant notre jeune Tokyoïte.

Une bonne heure de marche plus loin la voilà non plus devant une plage, mais contre toutes attentes, devant un lac. Ce lac qui reflétait le grand soleil, éblouissant les yeux des passants qui prenaient le risque de s’en approcher de trop prêt.
Le soleil n’épargna pas Saori, les yeux brouillé par la lumière elle se dirige en direction du lac, mais elle ne voit pas encore qu’elle s’en rapproche dangereusement, assez pour finalement se retrouver au pied de la berge, sans même se rendre compte que devant elle se trouvait quelqu’un.
Au sol, à son bord se trouvait une jeune fille allongée sur le ventre essayant de voir son reflet, âgée d’environ 16ans par déduction, avec de longs cheveux châtains qui lui arrivait un peu plus bas que ses omoplates, vêtue d’un ensemble de couleur vive, pouvant trahir le regard du passant.
Encore quelques pas est voilà Saori dans l’eau, emportant la jeune demoiselle à ses pieds avec elle ….

C’était prévisible, et c’est arrivé. La tête la première Saori s’est retrouvée dans l’eau, emportant la jeune fille à ses pieds avec elle. Ce n’était pas son jour, comment vous l’expliquer.
Saori Misuki était hydrophobe, il s’agit d’une peur de l’eau, mais celle de la demoiselle est particulière. Elle n’a pas peur de la flotte en elle-même, mais de son contenu, et cela depuis déjà bien trop longtemps.
Elle avait quatre ans quand tout à commencé, ce jour là Saori se disputa avec sa sœur Samari, alors qu’elles étaient en vacances avec leur parents. Sur une île privée dans le golf arabique, mise à leur disposition par l’émir, la famille bronzait au soleil. Les deux jumelle à peine plus haute que trois pommes à cette époque, se chamaillaient comme toujours pour un rien. Agacée par sa sœur Saori décide de descendre prendre un peu l’eau, mais l’instant fut mal choisi, à cet instant une énorme vague emporta la petite, jusqu’à l’amener à environ dix mètre la côte. Gigotant dans ce qui était prêt à devenir sa tombe, elle coule tel une plume dans les aires. C’est dans cette galère quel pris son courage et ouvrit les yeux, en aillant peut être la possibilité de voir des jambes qui pourrait la sauver, mais à leur place, c’est une gueule, un aileron et des yeux de perle qui apparurent. En face d’elle un requin, de sont calme il observait la miss s’enfoncer dans la pénombre hydrique, elle perdit connaissance et ce n’est qu’à son réveil, auquel elle ne croyait plus, que sa phobie pris forme.
Comment pourriez-vous, après une telle expérience, avoir encore confiance ? Saori, en tout cas ne la donne plus, et comme ci cela ne suffisait pas sa peu pris des proportions incompréhensible. A ce jour, à peine capable de remettre le pied dans la mer, elle se dit «comme le chat ».

C’est pourquoi, ce jour là, elle ne se senti pas très bien après se plongeon improvisé. L’eau est trouble, des choses se trouvaient au fond de ce lac. Quelques secondes de réflexion et la voilà prise de panique, mais le mot d’ordre, ne pas se faire remarquer.
Alors avec calme elle se mit à observer la jeune fille.
Et que me vaux cette petite saucette dans l'eau ?

Avait-elle commencé à lui dire, mais elle se mit tout à coup à paniquer, et regarder autour d’elle, comme ci elle cherchait quelque chose qu’elle avait perdu.
Elle touchait son coup comme si quelque chose la grattait, avec précipitation elle regarda vers le bas, vers son propre cou.
Ma cravate !
Puis son regard ce déplaça vers une branche, sur laquelle pendouillait une cravate aux motifs écossé, et d’un coup l’expression de la jeune fille se métamorphosa, un soupire puis un rire se dessina sur ses lèvres, la pression est tombait, et enfin elle se rappela que quelqu’un se trouvait à ses côtés.
Et bien...Euh...Quel est ton nom ? Dit-elle à Saori d’une petite voix.
Mais elle ne l’entendit pas tout de suite, il fallait d’abord qu’elle sorte de là, et vite. Alors d’une bon vif elle se retrouva sur le gravier qui embellissait le lac, trempée des pieds à la tête, elle commença à faire des grimaces.
*Aie !!! Quel horreur! Je ne supporte pas d’être mouillé, ce sentiment de lourdeur, il faut que je me change et vite*, se dit elle.
Ce n’est après quelques minutes qu’elle réalisa que la jeune fille dont elle ne connaissait pas le nom lui avait adressait à nouveau la parole.

« Heu… pardon, mon nom ? Je m’appel Saori Misuki, enchantée de faire ta connaissance heu… mademoiselle … » dit elle en exprimant le souhait de connaître celui de son interlocutrice.

Koishi Fujiwara-san, voilà le nom de cette fille qui, par accident, s’était retrouvait dans la flotte avec Saori. Enfin chacune à l’écart de l’eau, elle se mit chacune à regarder dans des directions opposées comme si une gêne profonde s’était installée. Cela faisait déjà un moment que Saori était sortie de l’école, la nuit avait donc commençait à pendre le Bou de son nez, l’aire s’était rafraichie, alors un magnifique couché de soleil se mit à raviver les couleurs du lac dans lequel elle se trouvait avec Fujiwara-san. Cette dernière était pendant ce temps entrain de penser, le visage communiquant ses réflexions, le sourire aux lèvres, les yeux posées sur Saori, elle lui demanda : Au fait... Pardon, de ma curiosité, mais euh... Serais-tu dans une des deux écoles où euh... ?
Saori se mit alors à sourire discrètement, les yeux rivaient sur le coucher de soleil, elle se mit à soupirer doucement, comme pour dire *Ah ma pauvre si tu savais …*. Elle se rapprocha de la demoiselle et lui répondit :

« En effet je suis depuis seulement cette année élève d’une des deux écoles qui figure dans la ville. »

Il était évident pour Saori, que la jeune fille ne faisait pas partie de la même école qu’elle, elle ne pourrait pas dire pourquoi mais elle n’est pas une Biogam, sans doute était elle …
Alors elle se mit à hésiter, pourquoi lui dire d’où elle vient si c’est pour créer des conflits, puis elle se sentit stupide de penser cela, et termina par :
« Je suis en première année au Black Paper Moon, je viens donc de Red sun, un peu plus au nord d’ici. »
Cela n’avait pas d’importance après tout, qu’est de qui l’empêchait d’avoir une connaissance de l’école opposé. Peut être ne sont ils pas comme nous, mais ils sont jugeaient dans le reste du monde comme nous, peut être nous faisaient- ils la guerre mais notre génération ne poursuivra pas ces bêtises. Cette charmante fille en face d’elle était de bonne fois alors inutile de s’en méfier, enfin …

« Et toi tu en fais partie aussi ? »

[vraiment navrée, je ne sais pas comment me faire pardonner, en plus de cela je te répond pour ne pas me faire détester mais je suis loin du vrai RP]