Envy qui attendra Edo toute ça life (mm si il se gèle les c(tuuuuu)es)

Envy ouvrit la porte sans même sentir la poigné dans sa main. Il était ailleur, comme perdu, dans une vie qui n'était que désolation, stupidité ... mais où il avait comme réussi à trouver une raison de la trouver belle. Cette raison il l'attendrait, et cela même si elle se moquait peut être totalement de lui, de ce qu'il ressentait, il l'attendrait. Parce que cette raison lui a souvant aidé à remonter la pente quand celui-ci en avait besoin. Grace à elle, il pensait enfin qu'il vallait quelques choses, il arrivait à sentir qu'il servait et qui n'était pas uniquement un être née pour vivre dans un monde qu'il n'aimait guère plus que ça. Pourtant dans sa tête, il s'était toujours dit qu'on ne naissait pas pour rien, que dans la vie on avait toujours un bute à accomplir.

C'est pour cela qu'il attendait, en éspérent que cette raison veuille bien faire son chemin avec lui. Que cette raison serait encore là pour l'aider quand il en aurait besoin, et lui, faire de même à son tour.

Il sentit le vent sur son visage, qu'est ce qu'il aimait cette sensation, il se sentait libre, et il sait qu'un jour il le sera. Il se battra pour ça. Il s'avança vers les barreaux et s'acroupi en regardant la ville s'agiter en bas.

Il attend...

[ma chiwii !! *o* je pense à toi là car je mange du caprice des dieux -en buvant du coca- j'espère que tu es bien arrivé chez toi et que tu va bien ^^ ... diit ! =O j'ai voulu t'envoyer un sms mais comme je savais aps s'il arriverait, je préfère attendre de te voir sur msn éè BeuzOow"__jtm ]

La main tendu vers le ciel, Edo la referma en tentant de s'emparer des nuages teinté d'orange par le soleil couchant.

Son dos collait la paroie froide du plafond plat des dortoirs. Il avait trouvé cet endroit il y a déjà quelque temps. Il fallait monter l'escalier menant au toit puis escalader un des bâtiments encore plus haut depuis cet endroit. A ce moment là, on pouvait s'allonger et regarder le ciel ou les environs, seul au monde.

Mais à cet instant précis, Edo regardait le ciel au travers de sa main, se demandant pourquoi il était encore là alors que ses parents...

Un vieux souvenir remonta à la surface et l'espace d'un instant Edo se revit à l'époque de ses 5 ans. Il ferma les yeux et se mordit la langue pour revenir à l'espace présent.

Sa main était encore en l'air, comme si elle tentait d'attraper le temps qui s'écoulait pour le stopper. Dans son autre main, une lettre. L'écriture était fine, longue et belle. Le papier était d'un blanc aveuglant mais ici ou là résidait quelques tâches d'encre, preuve que l'auteur de cette lettre n'avait pas encore totalement maitriser l'écriture à la plume obligé par l'école. Certains mots dans cette lettre étaient encore dans son esprit. Des mots comme "entraidons-nous", "sauvé par", "je veux aider", "tu m'a aidé", "à mon tour", "reste"...

Est-ce que c'était vraiment acceptable ? Est-ce qu'il avait vraiment accepter durant ces 11 dernières années...?

Quelques heures auparavent, il se balader encore dans la rue principale de la ville où se situer Kinako. Regardant d'un oeil vide, de cet éclat auparavent omniprésent dans ses yeux, cet éclat qui montrait sa joie de vivre, les enseignes des magasins, les message d'information se déroulant en haut des bâtiments, les banderoles de la fête forraine encore accrocher à certains réverbères... Il était arrivé à un moment, devant un hôpital. Il avait regardé les sections qu'avait cet hôpital, puis deux infirmières étaient sorti et c'étaient approché de lui:

-On peut vous aider ?
-...Non...merci... ça ira...

Il leur avait tourné le dos, revenant sur ses pas, lisant avec plus d'attention des bribes de ces mots énormes défillant sans s'arrêter en haut des immeubles.

"Un élève de Kinako a sauvé aujourd'hui..."

Edo détourna la tête en fixant le haut d'un autre immeuble où une vidéo d'un clip passait en boucle toute les deux heures.

"Master, aidez moi... je suis si peu..."

Mais maintenant, il était sur ce toit. Si haut, si proche du ciel, mais encore plus proche du sol...

Edo se releva et resserra sa main métallique gantée sur la lettre qu'Envy avait posé sur son lit.

Par la suite, il était venue la lire ici, par peur d'être déranger par on ne sait quel voisin de chambre lui demandant des comptes... Puis il était partie dans sa morne solitude sur ce toit, ne sachant pas comment demander de l'aide...

Un bruit de porte grinçante se fit entendre, tirant Edo de ses pensées sombres, de ses souvenirs gravé en lui. Il restait néanmoins toujours aussi triste en lui, encore plus lorsqu'il vit que la silhouette de la personne qui venait sur le toit était Envy.

Il le regarda marcher jusqu'au près du grillage, où il s'assit. Aucun son ne se faisait entendre, seul le vent qui se levait faisait bouger les cheveux verts et les cheveux blonds, dans un même mouvement...

Le visage d'Edo afficha un regard triste et sa main resserra encore plus la lettre, la chiffonnant presque. Il se sentait vraiment nulle... Comment pourrait-il lui demander de l'aide alors qu'il ne lui avait jamais dit quoique ce soit sur ce sujet...?

Il resta encore un moment à regarder l'androgyne, puis il rangea la lettre dans sa poche de pantalon et se leva. Ses pas résonnèrent sur le sol, attirant l'attention d'Envy dans sa direction. Finalement, Edo arriva au bord du toit où il était et sauta vers celui plus bas où se trouvait Envy. Une bourrasque de vent vint adoucir l'atterrisage d'Edo qui avait toujours ses mains dans les poches.

Une fois posait, il se dirigea vers la direction d'Envy et une fois à sa hauteur, il le regarda dans les yeux et lui sourit:

-Salut ! Qu'est ce que tu fais là ?

Envy tenta de rester neutre. Pourtant, il ne put s'empêcher de baisser les yeux en croisant le regard du blond.

Il n'avait pas vraiment envie de répondre, il n'était pas en colère, il était juste épuisé par les mots.

Mais pour Edo il trouva l'éffort de sortir ces quelques mots :

- Je ... Rien, je suis venu ici pour réfléchir un peu ...

Le vent continua de soufler dans leur cheveux, tandis qu'un court silence s'installa. Il se retourna face à la rambar et reprit, dos à l'adolescent :

- Et toi ?

Il attendit une réponse tout en tapotant avec son doigt sur le métal, produisant des sons aigu.

Edo soupira bruyamment tout en se frotant l'arrière du crâne et en portant son regard vers le ciel. Dans le vague. Cherchant lui-même les mots pour qualifier son activité. Il finit par répondre, sans être trop convaincu lui-même de ses paroles.

-hum... bah je réfléchissais aussi...

Il posa son regard sur le sol et se mit à jouer avec un caillou, le poussant avec son pied. Le vent continuait de souffler et s'il n'avait pas été là pour faire un bruit de fond dans les oreilles des jeunes, s'il ne leur sifflait pas à l'oreille, le seul bruit du caillou et de la rembarde leur ferait donner l'envie de partir.

Seulement, le vent souffle, et ils restent là. Au même endroit, étant ensemble. Oui, ils sont ensemble mais pourtant ils se positionnent de façon à ne pas pouvoir parler avec l'autre.

Un malaise entre les deux jeunes naissait. Et ça, les deux le savaient.

Au bout d'un long moment, Edo reporta son attention sur Envy et lui sortit de but en blanc :

-J'ai lu ta lettre.

Après ce petit moment de silence, Edo prit la parole. Envy se crispa en remontant ses épaules, quand il entendit les mots du blond, cessant ses tapotement sur le metal.

Il se sentait encore mal à l'aise, c'était la première fois qu'il faisait une chose pareille, et en plus pour une personne. Lui qui n'aimait pas l'être humain à la base, voilà qu'il s'était attaché à l'un d'entre eux. Lui même ne suportait pas d'être un humain.

*Les sentiments, qu'est ce que ça peut être ...*

Pourtant, il avait du mal à regretter d'avoir rencontré cette personne qui se tenait derrière lui, et qui attendait toujours désespérément comme un *** une réponse d'un abruti qui n'était même pas capable d'ouvrire la bouche pour parler (amen).

Il tourna légèrement la tête afin de pouvoir croiser le regard du blond.

- Qu'est ce que tu veux que je te dise ... tout est marqué dans cette lettre ...

Ces paroles n'étaient pas méchantes, son regard non plus. Il voulait juste comprendre. Il était triste à vrair dire. Triste de ne pouvoir rien faire pour la personne qu'il aime.

Il retourna la tête et contempla la ville.

Edward ne dit mot durant un long moment. Se contentant de rester à côté de l'être qu'il chérissait le plus au monde, de regarder la ville en dessous d'eux. Au bout de 5 bonnes minutes de silence où seul la respiration des deux jeunes se faisait entendre, Edward eu un mince sourire. Ils se connaissaient depuis si longtemps, et pourtant, chaque jours c'est comme s'ils apprennaient une nouvelle chose sur l'autre. Ils s'étonneront toujours, tant qu'ils resteront eux même.

Il se souvint de leur première rencontre au collège. De leur retrouvaille froide comme l'acier glacée d'il y a 4 ans, en arrivant à Kinako. De leur réconciliation en deuxième année. Et désormais, en plus du sourire, un peu de rose prit place sur les joues du blond.

Il était bien maintenant. Il revivait. Ces souvenirs qui le dévoraient de l'intérieur il y a à peine 15 minutes n'étaient que des traces trop ancienne, des traces qui s'effaceront avec le temps, qui ont déjà commençait à s'effriter depuis le temps. Et qui s'effriteront encore plus, s'il en discutait avec sa moitié. Il le savait, seul le partage permet la guérison.

Et il n'avait peur qu'une chose. Qu'il ne comprenne pas, qu'il ai peur, qu'il le rejette. Il avait peur de sa réaction, à lui, lui qui était le seul pour qui Edo pourrait mourrir.

Alors, il posa sa tête sur l'épaule d'Envy, doucement, comme pour ne pas briser la brise et le silence. Tout doucement, il la posa sur son épaule et il leva les yeux pour regarder son amant dans les yeux. Le rouge montant tout doucement à ses joues et à ses lèvres, blessées par le froid. Ses lèvres glacées s'étirèrent en un petit sourire et Edward rapprocha son corps de celui de son amant, désirant se réchauffer, se protéger, se consoler. Puis, dans un faible murmure il tenta de rassurer son double.

-J'aimerai juste que tu dise que tu m'aimes... je sais que j'en demande trop parce que t'es pas le genre de persone à dire ça facilement... mais si tu me montres pas un peu de temps en temps que tu tiens à moi, je risque de m'isoler assez souvent comme maintenant. Je sais que je peux avoir confiance en toi, mais...c'est trois mots sont important pour moi.

Il resserra son étreinte autour du corps chaud et réconfortant de l'homme qu'il aimait, et parla d'un autre sujet.

-... aujourdh'ui c'est pas spécialement pour ça que je vais pas bien, c'est parce que en faite, j'ai des souvenirs qui me tracasse depuis un moment, j'y pense beaucoup... c'est bientôt un anniversaire pas très joyeux donc voilà... Enfin pas de quoi...

Il ne compléta pas sa phrase, ne pouvant mentir sur le fait que ce n'était pas important, puisque ça l'était suffisament pour le rendre si proche de l'état dépressif.