Et une nouvelle arrivée. UNE! [Open]

Il n’y avait pas de doute sur le fait qu’un enfant puisse être égocentrique. Croire que le monde tourne autour de lui, croire que les gens ne doivent s’intéresser qu’a lui. Et puis, peu à peu, ils se rendent compte que être le centre d’attention n’est pas aussi bien que ce qu’ils imaginaient. Pourtant certains enfants en grandissant ne le comprennent pas. Ils restent égocentriques. Et le resteront sans aucun doute longtemps encore. Ils ne savent pas donner sans ne rien espérer en retour, ils ne savent pas qu’un seul geste peut aider à retrouver confiance. Non, ils ne l’ont jamais su.

Le monde changeait pour régresser dans certains cas. Est-ce qu’il existe une solution à l’indifférence ? Existe il une solution aux problèmes qui se posent ? Y’a-t-il un moyen de faire comprendre aux gens que ce n’est pas si difficile d’aider ? Trop de questions pour si peu de réponses.

Le pardon peut être la chose la plus importante dans une vie. Parfois on l’accorde parce qu’on ne désire pas perdre ce à quoi on tient, ou dans d’autres cas on ne l’accorde pas. Les décisions à prendre dans ces cas la sont difficiles. Le risque est élevé. Pour quelque un comme Andrea, pardonner est une bonne chose. Mais tout dépend de la faute commise. Tout comme Akira, si les gens la trahissent, elle n’y arrivera pas. Être avec quelque un pour ce qu’il possède et non pour ce qu’il est était vraiment détestable. Le profit prenait le dessus sur le reste. C’est dire à quel point les personnes peuvent être immondes. On ne change pas. Andrea savait si elle devait pardonner ou pas les gens lorsqu’il faisait des erreurs. Une deuxième chance peut être accordé, seulement si la jeune fille juge la personne digne de cette deuxième chance. Si il faut il rencontrera une personne qui ne le décevra pas .Ici. Oui sans doute. Andrea elle ne l’avait pas rencontré. Elle avait rencontré très peu de gens à vrai dire. Mais à présent elle n’accorderait plus sa confiance aussi facilement. En effet, Andrea avait du culot. Elle en avait toujours eu. Être en face de quelque un de faux n’est pas plaisant. Dans ces cas la, il valait mieux s’abstenir d’être avec ce genre de personne.

Andrea ne voulait pas couper les ponts avec Akira. Loin de la. Mais pour elle, comme pour beaucoup d’autres, avoir en face de soi quelque un qui à du mal à pardonner fait quelque fois peur. Pourtant, en se sachant imparfaite, elle voulait quand même essayer d’entretenir de bonnes relations avec le jeune homme. Andrea n’était pas non plus l’erreur humaine que la terre ait jamais portée. Non quand même pas. C’est vrai que si elle ne le revoyait plus elle aurait déjà du mal à l’éviter, mais aussi ça la blesserait elle. Alors si un jour cela devait arriver, la demoiselle verrait au moment même. Elle préférait ne pas penser aux erreurs futures. A quoi bon.

Leur vision de la liberté se rejoignait en quelque sorte. Andrea n’aimait pas trop tout ce qui était engagements et stables. Se savoir casé quelque part, sans moyen de s’échapper la rendrait folle. Ça lui ferait perdre sa joie de vivre. Alors pour l’instant, en étant jeune et libre, elle ne cherchait pas à être priver de ces instants d’indépendance. A vrai dire, la demoiselle a toujours été un peu comme ça. Vouloir sa liberté à tout prix, sans ne jamais avoir à rendre de compte. Elle avait grandi avec cette idée la dans la tête. Et la gardait précieusement avec elle.

Percer les gens à jour n’était pas la manière la plus délicate qui soit pour les aider. Andrea ne savait pas pourquoi elle voyait les choses comme ça. Elle n’arrivait pas à concevoir que les gens puissent s’enfoncer dans le mensonge et la bêtise. Enfin, elle avait bien une petite idée qui pouvait être la réponse. Elle détestait rester impuissante face aux choses qui se passent sous ses yeux. Les gens pouvaient contrôler leur vies de différentes manières alors pourquoi ne réfléchissaient ils pas un peu ? Ne se rendaient ils pas compte que leur idioties les mèneront droit dans le mur ? Peut être pas. Andrea essayait de leur ouvrir les yeux, elle le forçaient même. D’accord, cela manquait de tact mais c’était d’une façon maladroite en quelque sorte qu’elle voulait les aider. Ou alors en disant cela elle essayait de se protéger. Elle essayait de ne pas paraître sans cœur, immonde comme le dirait certain. Non quand même pas.

Avoir tout ce que l’on veut dès que on le réclame dès sa plus tendre enfance n’était pas forcément une bonne chose. Quoique. En quelque sorte, le bonheur matériel est présent. Mais derrière les caprices, ne se cachent il pas un problème plus profond ? Un manque ? Si il n’avait presque plus de rêves à cause de son bonheur matériel présent à chaque instant, Akira devait donc être désespéré. Pourtant, les rêves que l’on peut avoir ne sont pas forcément ce que l’on peut acheter. Être heureux n’a pas de prix. Un rêve peut être réalisable sans même avoir besoin de l’argent. Certain sont futiles mais extrêmement jouissif. Il y des gens qui ont pour rêves de survoler Miami en hélicoptère mais qui ne peuvent pas le faire. Tandis que d’autres peuvent se le permettre. Il y a des rêves qui ne s’achètent pas. Et qui ne pourront jamais s’acheter. Dans un monde ou tout n’est qu’argent et pouvoir, il faut savoir regarder outre son argent et son bonheur matériel.
Tout ne s’achète pas. Au final, Akira avait peur du jugement des autres. Et de son jugement à lui-même.

Si pour ne pas le décevoir il suffisait de rester soi même, alors Andrea n’aurait pas à trop s’inquiéter. Bien sur il lui arrivait d’être fausse comme beaucoup mais la plupart du temps, elle jouait carte sur table.

C’est sur que si le jeune homme remarquait que les personnes auquel il tient vont mal et qu’il ne les laisse pas dans le chagrin, alors il pouvait dire qu’il avait un cœur. Savoir remarquer la peine de ce qui compte pour nous, est une preuve d’attachements. C’était bien trop aimable de sa part de décider de ne pas la laisser crever avec les rats si jamais elle n’allait pas bien. Bien sur qu’ils ne se connaissaient pas trop, mais ce n’est pas pour autant que ça ne changerait pas. Andrea comptait bien ne pas le laisser filer de si tôt, sans en savoir plus sur Akira.

Oui, heureusement que Andrea avait des sentiments. Aussi non, elle s’inquièterait. Elle en avait, elle en était persuadée. Rien qu’en se souvenant de certains moments, Andrea pouvait l’affirmer. Elle avait fait ses propres choix en se souciant de ses sentiments, et quelque fois de ce des autres.

Il était choqué par sa propre expérience. Amusant. Très bonne comparaison d’ailleurs. Comme de la drogue et on en devient dépendant. Alors comme ça il trompait ses petites amies ? Enfin, petites amies étaient peut être mal choisies comme appellation. Peut être était ce juste des jeunes filles avec lesquels il partageait son savoir. C’était sans doute plus ça.
En effet, la demoiselle ne recevait presque jamais de visite, enfin ça dépendait des moments. Mais si il venait la voir, ça lui en ferait. Si il venait à l’improviste, ce qui arriverait peut être, Andrea n’en serait que ravie. Quoique…Elle pouvait parfois être de mauvaise humeur u_u.

Andrea n’était pas le genre de fille à pleurer à tout vent. Tout d’abord parce que comme Akira, ça ne la soulageait pas, et puis ensuite, elle détestait être en pleurs. Pourtant, il lui arrivait parfois de pleurer, mais elle s’empressait de cacher les quelques « marques de faiblesses » coulant sur ses joues. Se morfondre sur les erreurs commises étaient rendaient la demoiselle nostalgique. Alors elle ne s’en souciait que très rarement.

C’est vrai. Partir dans un délire, un rêve, était souvent dur pour revenir. Andrea le savait, mais quand elle partait, elle partait. Ce n’est pas que la réalité lui faisait peur, au contraire, mais s’évader quelques instants était incomparables.

Passé du temps à se coiffer pour se décoiffer quelques minutes après n’était pas dans les habitudes de Andrea. Elle ne se préoccupe pas vraiment de ses cheveux. En tout cas, pas autant que certaine. Chacun sa vision des choses.

Qu’il la regarde en cachette ou que la demoiselle le sache, importait peu. Mais il est vrai quelle préfèrerait le savoir. Et puis, elle pourrait essayer de le conseiller. Essayer bien sur.

Face à son sourire mesquin, Andrea ne put s’empêcher de sourire. Et voila qu’il la taquinait de nouveau. Ce qui ne lui déplaisait pas, au contraire. Il lui demanda de lui citer en citer quelques uns. Andrea détourna le regard, prenant un air faussement enfantin et répondit :

« Et bien par exemple je suis très doué pour…pour pas grand-chose en fait > < ! Y’a peut être certains trucs mais très peu de personne ont eu l’occasion de vérifier ! »

Elle lui afficha son sourire amusé, et tout aussi pleins de sous entendus quand il lui fit remarquer que les panneaux ne causeront pas avec lui. Andrea se mit à rire discrètement avant de répondre:

« Bon alors j’accepte de continuer à t’accompagner pour que tu n’ai pas à te faire un monologue »

Akira avait raison. Mieux valait pour tous quelle ne prenne pas feu. Si personne ne savait comment l’arrêter, ce serait plus simple quelle reste tel quelle est.

En fait, Andrea n’avait jamais vraiment expérimenté son clin d’œil sur les gens. Voila une autre manière d’obtenir ce quelle désirait. User de son charme xD. Il lui dit qu’il l’avait su dès qu’il l’avait vu qu’il allait en baver. Elle, être sage ? Tonton Akira ? Oula, il commençait à délirer le pauvre xD.

« Mais je suis toujours sage ! »

Elle prit un air faussement offusqué mais eut un sourire quand il la rassura. Alors elle n’était pas percée à jour. Tant mieux.
En sachant que les douches se situaient à un autre étage semblait annoncer une mort inévitable. Elle se marra encore plus, et en se calmant, se retint de re-rire aux éclats. L’idée que ce soit mixte semblait lui plaire.

« Tu verras c’est sympathique de croiser des gens quand tu sors de la douche, et que t’attrapes une crise cardiaque parce que tu les avait même pas entendus u_u »

Il la laissa un instant seule dans la chambre puis revint avec sa valise qu’il mit bien en évidence sur le seuil. Aucune allusion à leur rencontre bien sur. Akira s’assit près d’elle et elle tourna son regard vers ses yeux.

Quand elle utilisa le verbe décevoir, il sembla perdre son sourire qu’il retrouva vite fait. Pourtant, Akira semblait plus sérieux en lui disant qu’il avait des doutes sur le fait quelle puisse le décevoir.

« On ne sait jamais ce qui peut se passer mais crois moi j’espère ne pas te décevoir «

Qui osera prétendre que la vie est juste ? Si une telle personne existe alors elle ne doit rien connaître. Personne ne peut prétendre avoir échappés à l’injustice de la vie. Que ce soit Akira ou Andrea. Ou bien une personne qu’ils ne connaissent, tout comme ceux que l’on idolâtre. Y’a-t-il déjà eu un jour ou Andrea ne s’est pas demandé ce qu’était la définition de la justice ? Faire ce que dicte sa conscience ? Suivre la morale ? Ne heurter les choix de personnes ? Non, c’est bien trop compliqué pour que ce soit cela. La justice dépend des points de vues, la justice est propre à chacun.

L’espèce humaine étrange de nature. Dominatrice, calculatrice, douce, hypocrite, sadique. Tant d’adjectifs tout aussi justes les uns que les autres. Lequel conviendrait le mieux ? Calculateur ? Dominateur ? Égoïste peut être. En tout cas pour beaucoup, le meilleur pour définir cette espèce. Andrea quand à elle, n’avait pardonné dans sa vie que trop de fois. C’est pourquoi maintenant elle avait du mal à accorder sa confiance. Peut être par peur de ne plus avoir le « bon jugement » en cas de faute. Peut être juste l’habitude d’être seul dans le calme et de voir es gens juste quand elle en a envie ? C’est sans doute cela.

Si il était du même avis quelle sur la question de couper ou non les ponts, alors la voila rassuré. Et puis pourquoi tout arrêter si vite ? Pour se tester, tout les deux risquaient d’être doués en la matière. Mais Andrea connaissait les limites quelles avaient envers les gens. En aucun cas elle ne se permettrait, volontairement en tout cas, de le trahir. Elle avait gagner une part de son estime, et lui, avait gagné la sienne. Jouer avec l’estime et la confiance ne faisait pas partie de ses habitudes. Enfin tout dépendait de la personne en face d’elle. Bien sur, si c’est quelque un qui a tendance à trahir, alors Andrea ne lui accorderas ni confiance ni amitié. Il y a un moment ou il faut savoir s’arrêter de jouer. Et certaines personnes ne connaissaient pas ce temps la.

La liberté avait quelque fois un goût amer tout comme elle pouvait être jouissive. Sans contrainte, mais avec des regrets parfois. Si jamais dans l’avenir Andrea avait des responsabilités importantes, peut être que celles-ci la feraient fuir. Qui sait, la demoiselle n’était pas non plus la plus courageuse de tous. Elle ne savait pas si elle pourrait affronter le poids que l’on lui ferait porter. Mais en réfléchissant bien, Andrea y arriverait peut être, un jour. Les quelques règles respectables auquel Akira songeait, Andrea n’était pas sur de les connaître. A quoi faisaient elles référence ? Qui avaient jugés bon de les instaurés ? Si jamais il n’y avait pas de génération future, Est-ce que ce serait aussi terrible que ça ? Pourquoi ne pas laisser l’espèce humaine se décimer au fur et à mesure ? Pourquoi vouloir à tout prix que d’autres personnes détruisent autant la planète que leurs prédécesseur ? N’avait elle pas déjà assez souffert ? Et puis les hommes de maintenant souffraient eux aussi assez. Alors à quoi bon continuer si ça devait perpétrer les erreurs déjà commises ? Oui à quoi bon.
Certains criiraient au scandale en sachant ce que Andrea pensait, pourtant elle y songeait sérieusement. Elle pensait que laisser une deuxième chance était bien, mais dans le cas qui s’impose à l’instant même elle ne voulait pas y penser. Les hommes n’avaient ils pas déjà eu trop de seconde chances et bien des dizaines encore ? Ne les avaient ils pas toutes gâchées ?

Andrea aimait s’occuper des chagrins des autres pour oublier les siens. En se disant que tel ou tel personne est malheureuse, elle se concentrait dessus en oubliant son propre chagrin. C’était une manière comme une autre de s’aider soi même, quoique la plupart du temps on la détestait pour ses manières barbares. Elle voulait aider, elle se faisait détester. Mais au moins elle perçait les gens à jour. Andrea s’en rendrait compte un jour, mais pour l’instant elle voyait les choses ainsi. Et puis, la demoiselle avait besoin de connaître les différentes réactions des gens. Ok, la cruauté allait parfois de pair avec ses façons de procéder, et ce n’était pas des choses à faire pour quelque un de « sain d’esprit ». Pourtant, comme étant fascinée, elle devait savoir. Elle devait. Ce n’était même plus quelle voulait, mais quelle devait. On dit qu’il faut savoir se taire parfois, la demoiselle savait se taire mais devait connaître ce qui se cachait derrière les masques.

Si le bonheur se mérite, alors beaucoup de gens ne méritaient pas d’être heureux. Mais on choisit ou non de l’être. Enfin d’une certaine façon. En sachant se contenter de ce que l’on à on peut être heureux. Mais en aspirant à autre chose on ne peut que souhaiter le bonheur. Les rêves ne se réalisent pas pour tous. Certains n’ont pas de rêves, d’autres ne souhaitent pas plus que ce qu’ils ont. Par contre, certains ne peuvent pas se contenter de ce avec quoi ils vivent. Andrea avait toujours été un peu comme ça. Vivant entre le rationnel et l’irrationnel. Vouloir à tout prix son bonheur, mais justement, à quel prix ? Grâce au malheur des autres ? Au dépend de ce qui nous entoure ? Ne pas connaître l’amour parental est dure, mais le regretter ensuite l’est encore plus. Andrea n’avait pas connu l’éloignement de ses parents, enfants tout du moins. Ensuite, elle avait choisi de s’éloigner. C’était son propre choix. Sa décision de ne plus avoir à faire à cet amour. CE n’est pas quelle le rejetait, mais la demoiselle n’était pas du genre à le regretter. Peut être ne connaissait elle pas la chance quelle avait ?

Si dès le début, ils s’étaient accrochés l’un à l’autre, pour Andrea c’était un certain lien qui se tissait au fur et à mesure. Était elle la seule à penser que parfois elle pouvait être fausse ? Sans doute puisqu’elle se connaissait. Quoique…Andrea s’étonnait toute seule parfois. Comme quoi.

Faire plus ample connaissance serait très réjouissant pour la jeune fille. Après avoir guidé Akira, l’avoir taquiné tout en l’étant, se connaître mieux ne pouvait être qu’une bonne idée. Si jamais ils s’entendaient bien sur d’autres points, ce serait formidable ! Savoir que même si les rats infestaient sa chambre et quelle crevait avec eux, il viendrait faisait plaisir à la demoiselle. C’est toujours plaisant.

Alors Andrea était humaine ? Tant mieux, elle commençait à se poser des questions xd. Bref. Ressentir quelque chose est naturel, que ce soit un sentiment de haine ou de bien être. Ni l’un ni l’autre n’est contournable, à moins d’avoir été modifié cérébrale ment O_O. Nan impossible pour le moment. Nous voila rassurés et en compagnie de deux êtres humains compliqués mais humains !

Si il s’amusait ainsi, et que les demoiselles aussi, tant mieux ! Comme il disait, ce n’était pas non plus détestable. Mais chercher le réconfort de cette manière était répandue. Peut être pas autant que ça finalement u_u. C’est vrai que la stabilité n’est pas très tentante. Rendre des comptes, ne plus voir qu’une seule et unique personne pour ne pas la blesser…Trop ennuyeux. Andrea le comprenait. Il avait raison après tout. Si rares sont les fois ou la mauvaise humeur dure, alors Andrea souhaiterait qu’il vienne souvent xd. Non quand même pas. La demoiselle est toujours très accueillante, et si il venait la voir, elle le serait encore plus. Mais quand elle était de mauvaise humeur, il était dur de la refaire sourire. Peut être que le jeune homme y arriverait ? Ahahaha on verra bien un de ces jours.

En effet, Andrea n’était pas du genre à pleurer pour rien. Mais les larmes venaient parfois sans quelle s’en rende compte. Alors avoir quelque un à côté de soi pour pleurer sur son épaule était agréable à savoir. Si il voulait la consoler, pas de soucis ! Mais le jour où elle fondra en larmes, Akira devra prévoir du temps pour réussi à la consoler. Elle ne pleurait pas pour rien, mais quand ça arrivait soit mettait un temps fou à s’en remettre, soi reprenait le sourire grâce à des paroles bien placées.

Être tout le temps dans on petit monde n’a rien de bien attractif. Ne pas voir les autres, ne ressentir que le plaisir d’être seule mais en même temps cette solitude bien plus que présente n’avait pas énormément d’avantages.

Si jamais elle commettait la faute de le décoiffer que lui arriverait il ? Serait elle punie sévèrement ? En fait, Andrea aurait aimé savoir. Une chose de plus à demander. La miss est à peine curieuse u_u.

La cramer involontairement est punie par la loi xd. Et puis comment se passerait il d’elle ? Il n’aurait plus personne comme voisin de palier, et plus personne pour discuter devant lui avec la moquette. Ne serait ce pas dommage °O° ?

Il prit un air blasé. Déçu le jeune homme ? Et lui sourit avec amusement, et rétorqua :

« Mais si, tu verras. Par exemple je suis très douée pour repérer les bons magasins de nourritures ! »

Elle rit et remarqua son air satisfait.

« Ça aurait été dommage de te laisser te balader tout seul ! Et puis, j’aime bien discuter avec toi ! »

Elle repoussa ses cheveux en arrière, les faisant voler dans son dos avant de se rapprocher de lui et de lui dire en chuchotant presque.

« Tu verras être au même étage que moi n’est pas de tout repos ! Mais je serais sage promis ! »

Elle se recula, son éternel sourire sur les lèvres. Être seul dans la salle de bain était plus enthousiasment que l’idée de la partager à plusieurs. Mais quand on à pas le choix ! Même si l’idée pouvait être plaisante.

« Bien sur que j’ai l’habitude. On s’y habitue vite. »

La mettre en plein milieu pour quelle l’évite, fantastique idée ! Même si il pourrait lui arriver de tomber en la voyant, c’était tout de même très gentil de lui éviter de revoir son amie la moquette. En s’asseyant sur le lit, elle remarqua qu’il était plus moelleux que le sien. Voila une preuve d’injustice ! XD. Elle risquait fort de venir le déranger pour piquer un somme sur son matelas de temps en temps. Bonne idée que voici.

« Ne t’en fais pas, je suis bien aussi en ta compagnie alors tu échapperas aux ondes négatives … pour l’instant tout du moins. »

Il la poussa doucement, puis tapota son genou le plus proche avec sa main. Elle lui sourit avant de déclarer :

« Je t’annonce que ton matelas est meilleur que le mien ! C’est injuste mais c’est ainsi ! Alors de temps en temps je viendrais piquer un petit somme ici ? «

Andrea lui fit un clin d’œil avant de se laisser tomber en arrière sur le matelas et de fixer encore Akira, son sourire taquin sur les lèvres.

La vie est injuste pour Andrea. Mais elle apportait son lot de peines et de joies. Alors on la prenait ainsi ou on choisissait une option que Andrea ne connaissait pas. Malgré ses regrets, certains regrets, la demoiselle aimait la vie quelle avait construite. Seule en définissant elle-même les barrières que les gens franchiraient ou non. C’est vrai, les gens sont négatifs. Ils n’en ont que pour leur propre vie, ne voie le monde que d’un œil pessimiste. La justice est propre à chacun. Les lois sont définies pour arranger certains et abuser des autres. Sans jamais avoir été vraiment confronté à la vision de la justice des autres, Andrea s’était souvent demandé comment ils pensaient.

Chacun sa peau. La phrase des gens égoïstes. La demoiselle ne verrait pas Akira ainsi. Plutôt empathique, ou aussi surprenant que cela puisse paraître naïf. Le monde que les gens ont construit a des défauts que l’ont remarque vite. Surtout celui de l’indifférence.

Justement. Les gens sont bien trop imparfaits pour trouver la personne qui ne le décevra pas. Bien sur, une personne sincère, gentille, fidèle (Adoptez la xD) pourrait convenir. Mais même ce genre de personne était imparfaite. Et elles avaient le don d’effrayer Andrea. Et oui, la demoiselle craignait les gens qui semblaient parfaits. Mais ce n’était que des apparences.
Changer Akira pour un homme qui n’a pas des limites aussi bien définies ne tentait absolument pas la demoiselle. Et oui, après avoir passé du temps avec lui, elle préférait qu’il reste ainsi. Déjà il ne pourrait pas changer. Ensuite Andrea préférait le connaître mieux plutôt que de s’éloigner, et de rencontrer une autre personne bien moins intéressante que lui. Comme quoi, on ne se refait pas.

Songer à quitter sa liberté pour une autre vie que la demoiselle ne jugeait pas encore prête d’arriver lui arrivait souvent. Pourtant elle ne savait pas ce quelle ferait. Andrea aurait sans doute des regrets. Comme à chaque fois quelle prenait une décision importante. Mais pour l’instant elle n’en était pas la.
Se dire que les gens que l’on aime aurait pu vivre sans nous est triste. Et nous donne l’image que l’on n’est pas indispensable. Pour Andrea, savoir que ceux quelle aimait aurait pu construire des choses sans elle la laissait perplexe. En effet, aurait ils fait les mêmes choix ? Seraient ils devenu ainsi ? Et elle, que serait elle advenue ?
Se dire qu’après la vie il y a la perte de notre esprit est triste. Ne plus penser, ne plus réfléchir le vide totale. C’est bien trop triste. Personne ne pourra jamais dire ce qu’il y a après la mort. Peut être tout simplement la mort. Seule et silencieuse. Voila tout. Ou bien y a-t-il autre chose ? La réflexion d’Akira était comme qui dirait assez spéciale. Mais en effet, amusante et répondait assez bien sur le fait qu’on n’aurait jamais de réponses à certaines questions.

Écouter les problèmes des gens soulageait la peine d’Andrea quand elle en avait. Aider à retrouver la bonne humeur. Est-ce que cela faisait d’elle une personne bien ? Non en aucun cas. Andrea n’était pas à proprement parler quelque un de bien. Alors comment faisait elle pour écouter les gens sans avoir d’arrière pensées ? Peut être qu’au fond elle en avait. Peut être qu’elle cherchait juste à se donner bonne conscience. Elle, la gentille Andrea qui cachait bien son jeu. La gentille Andrea que l’on détestait pour ses manières barbares. Elle, qui en arrivait à se détester toute seule. Elle qui n’avait que pour réconfort son égocentrisme et sa bonne humeur.
Non elle ne dormait pas mieux la nuit. Au contraire. Il lui arrivait de s’en vouloir mais quelque part sa curiosité après avoir été piqué à vif était apaisée. Les larmes coulaient toutes seules, elle les essuyaient du revers de la main, et essayait de se rendormir. Mais non, elle ne dormait pas mieux.

Andrea n’oserait pas utiliser de manière douteuse sur lui. Ce quelle pensait de lui resterait sans doute longtemps secret. Peut être qu’un jour ils arriveraient à en discuter, comme d’un sujet banale.

Si Akira se plaçait dans une certaine catégorie tel que celle-ci alors il devait se douter qu’il avait plus que ce qu’il aurait voulu avoir. Ou alors, on avait voulu remplacer l’amour parental qu’il n’avait pas eu par une autre forme de contentement. Andrea n’en savait rien. Absolument rien. Elle en tout cas, avait choisi de quitter le nid tôt pour enfin toucher du bout des doigts des rêves quelle avait du longtemps oublier. Trop longtemps. Et un jour, tout explose.

Pour ce qui était de ne pas être en face d’un clone, Akira serait servie. Andrea pouvait être fausse mais rester quelque un « d’unique » lui plaisait. Sa vision des choses étaient parfois conflictuels mais qu’importe. La jeune demoiselle aurait aimé garder une vision pure du monde. Voila l’un des regrets quelle avait. Ne plus voir le monde simplement, chercher les complications. Pourquoi était elle devenue comme ça déjà ? La jeune fille ne s’en souvenait plus. L’avait elle jamais sue ?
Si jamais Akira voulait connaître son histoire, Andrea n’était pas contre. Elle avait souvent inventé de faux passé pour ne pas se dévoiler. Pour essayer de cacher aux autres ses erreurs. Mais avec le jeune homme ce serait peut être plus simple. Au final, Est-ce quelle dirait tout ?

Effectivement. Compliqués et impossible à vivre. Parfaitement bien dit.

C’est vrai, cette facette de lui donnait du charme à Akira. Il en avait et avait l’air de le savoir. C’est pour cela qu’elle avait du mal à l’imaginer naïf. Il arriverait forcément à la consoler. Quoique. Bien sur Andrea est une gamine qui à de l’argument mais quand il s’agit de sa propre peine et quelle ne sait pas comment s’en séparer. Il avait hâte de la voir tapant du pied ? Amusant. Peut qu’il arrivera un jour à lui faire retrouver le sourire lorsque celui-ci aura quitté son joli visage d’ange xd.

Pleurer pour n’importe quoi, n’importe quand désespérait Andrea. A vrai dire, elle trouvait certaines personnes ainsi pathétiques parfois. Pleurer pour un rien ne résout pas les problèmes. Enfin bon. On ne se refait pas n’Est-ce pas ?

Il arrivait à Andrea de pleurer sans quelle sache pourquoi, et elle n’avait même pas envie de la savoir. Elle pleurait, point barre. Est-ce qu’il saurait l’aider dans ces moments la ? Qui sait.

La solitude faisait partie d’Andrea. Elle la traînait avec elle tout le temps. Sans vraiment s’apercevoir quelle était seule, elle le restait. Et puis à un moment donné, les gens venaient ou l’inverse, et la, la solitude honorait son nom et devenait solitaire. C’est tout simplement aussi simple. En fait, Andrea est très compliqué et difficile à vivre.
Mais il le remarquerait assez tôt.

Mourir par des manières douteuses et sadiques alors qu’Andrea était aussi jeune et pleine de vie, serait fort dommage. Et puis la population serait triste sans elle xD. Mais si il la faisait brûler, alors il aurait un autre voisin de pallier peut être mieux encore, même si mieux qu’Andrea c’est dur XD. Ce serait donc un homicide volontaire. Sage décision que voila. La moquette est son allié alors si il veut pouvoir marcher tranquillement, il devrait la laisser vivre.

Quand elle avoua être douée pour repérer les bons magasins de nourriture il lâcha un rire et se moqua d’elle. Elle fit la moue et rétorqua :

« Ouais je sais. C’est une chance unique que j’ai. »

Elle rit doucement et après cela il prit un air de crâneur exagéré en avouant savoir qu’il n’était intéressant Pas du tout imbue de lui-même le Akira u_u. Elle arqua un sourcil quand il lui répondit qu’il ne demandait aucun repos, phrase pleine de sous entendus. Et elle répondit sur le même ton, jouant sur les mots :

« Tant mieux, parce que je n’en donne aucun »

Toujours allongé sur le matelas, Andrea sourit à sa réponse. Il voulait la voir de mauvaise humeur ? Ce ne serait pas forcément dur. Suffisait d’être assez matinal ou de la croiser au bon moment.

Il semblait enthousiaste à l’idée quelle pique un somme chez lui de temps en temps. Mais arriverait elle à dormir en sachant qu’il est à côté d’elle ? Ca ce n’est pas sur. Akira s’allongea à côté d’elle, et regarda le plafond tout en souriant. Elle tourna son visage souriant vers lui et dit :

« Avec enthousiasme ? Tu es en forme pour dire ça toi. Je suis épuisante à la longue tu sais…»

Andrea posa son bras droit sur son ventre, entendant le dé cogner contre un livre dans son sac.

C'est vrai que chacun sa justice, c'est bien, comme ça chacun prend le temps de peser le bien et le mal. Mais au fait, pourquoi chacun à une justice différente? A quoi ça sert? Il y a bien des chose que l'Homme fait et qui sont plus qu'inutile!
Ce qui est bien dans l'indépendance, c'est qu'une fois libre, tu fais ce que tu veux, tu choisis ce qu'il faut faire ou pas, si les gens doivent te fréquenter ou pas. Certain n'arrivent pas à gérer cette autonomie, ça ne semblait pas être le cas d'Andrea et encore moins le cas d'Akira.

Oui la devise des égoïstes, mais bientôt ce seras comme ça que la race humaine vivra sur terre. chacun pour ça peau. Plus les générations passent plus la solidarité déjà minime descend. C'est vrai pourquoi maintenant l'amitié n'existe presque plus sans rien en échange? Et le pire de tout c'est qu'on appelle encore ce lien de l'Amitié. Pour Akira c'est pas sa vision de l'Amitié. Bref, je me déporte là. C'est bien qu'elle ne le voyait pas égoïste parce qu'il ne l'était pas du tout. Il était plus solidaire, et souvent espérait qu'on soit solidaire avec lui sinon, sinon à quoi ça sert ?

Oui c'est vrai, qu'il le savait très bien qu'il ne trouvera jamais la personne qu'il cherche celle qui est, pour lui, parfaite. Peut être qu'un jour...voilà ce qu'il se dit! En fit, peut être qu'il a besoin de se donner un but inaccessible... Pour certains les personne parfaites sont justement celles qui ne le sont pas. Tout ça pour dire que chacun a sa version de la perfection, lui si il devait décrire l'AMi(e) parfaite il dirait sans être bien sûr: Solidaire, souriante, aimable, pas égoïste, sensible, réaliste, drôle, gentille, simple, naturelle, unique et puis mignonne. Il en oublier certainement, mais c'était déjà pas mal, bientôt pour trouver ce genre de personne on passeras une annonce ridicule dans le journal.
De toute façon, même si elle avait la possibilité de le changer, il ferais tout pour rester lui même. Pourquoi devenir quelqu'un d'autre, il se trouve si imparfait, mais il est fier d'être quelqu'un du genre. Si lui pouvait la changer, il n'irais même pas vers cette idée absurde. Il la trouve si... elle.

Faire le bon choix était dur, surtout qu'il se disait qu'il n'y avait certainement pas de bon choix à faire, de toute façon si on prend le mauvais on saura pas si l'autre était le bon. OO. Il se compliqué un peu trop la vie je trouve. De toute façon pas qu'il soit lâche, mais si il peut il fuirait ses responsabilités.
Un monde sans lui aurait était terne ( pas prétentieux du tout ) du moins pour sa famille, on lui répété souvent," ahhh qu'est ce que je ferais sans toi..." C'est à ce moment là qu'il réfléchissait un peu plus profondément à la question. Que ferait le monde sans lui? C'"est simple il vivrait sans le petit chieur, excentrique, qui se croit normal. C'est simple, ne pas être né aurait soulagé peut être du monde sans qu'il le sache. (LOgique) Mais malgré ça il croit avoir était quand même utile depuis qu'il est sur Terre.
Si il y a bien une chose qui fait peur à Akira quand il saura qu'il doit mourir et pas la mort en elle même, ni de ne plus pouvoir pensé ou de ne pas savoir ù il va, c'est plutôt de n'avoir rien laissé sur Terre, pas de traces de son passage, que personne soit fière de lui, d'avoir était juste une simple personne qui arrive sur terre pour repartir comme si de rien était, invisiblement. Après quand il seras mort, il est certain qu'il sera serein et posé, mais pour cela il doit accomplir tout ce qu'il rêve de faire, tout les devoirs qu'il a. Il avait lu cette réflexion étant petit dans un livre piqué dans la bibliothèque de son père. Je crois que c'est à ce moment qu'il a commencé à se poser des questions qui n'auront que des hypothèses à la place de réponses!

Contrairement à elle, lui pensait que ça faisait quelqu'un de bien, parce que ça part d'une bonne intention. Dans ce cas là, très peu de monde son des gens bien. suivant son raisonnement que les personnes égoïstes sont des personnes bien? Ceux qui n'écoutent personnes, ceux qui croient que rien n'est important à part, leur petite vie, et peut être un peu celle de leur entourage, le plus proche bien sur!
Andrea disait bien que les gens voyait le monde tout en noir, en disant les gens, elle se comprend dans le lot? Parce qu'à en juger, oui. Si en plus ce n'est que pour soulagé une curiosité malsaine, pourquoi le faire? Si il n'y a aucun avantage?

Vaudrait mieux qu'elle n'utilise pas es manières douteuses sur lui, il n'était pas habitué et on ne sait comment il pourrait réagir à ce genre de chose. Oui, peut être qu'un jour, ils arriveront à discuter de ce genre de chose sans mal. Un jour, peut être.

Akira avait quitter le nid, qui n'est même pas parental tôt, pour pouvoir réaliser ses rêves seuls, sans que des personnes plus hautes placées lui disent si c'est bien, si il devrait ou pas, il s'en fiche des conséquences. Lui, au contraire d'elle, n'avait pas oublié ses rêves durant ne durée indéterminée, il n'aurait pas pu. Car si il y a bien une chose dont il est fier c'est de pouvoir un jour dire : " Oui j'avais un rêve, je l'ai réalisé...Seul."

HA Tant mieux, il n'aimait pas vraiment les clones. D'ailleurs pourquoi les gens imitent les autres? Il savait déjà à première vue qu'elle n'était clone que de elle même. Une qualité qui sauté aux yeux et qui pour Akira était l'une des principale de l'Amie. Lui aussi était fort pour inventé des choses pour se cacher ne rien dévoiler. Si elle faisait pareil, c'était un gros point commun qu'il n'aurait pas remarqué chez elle. Lui et sa curiosité aurait aimé savoir son passé, son vrai passé, celui qu'elle à vécu, les erreurs sont humaines, et Akira est fier de certaines d'entre elles qu'il a put commettre.

Du charme oui, il en avait, c'est vrai qu'il le savait, mais c'est pas un défaut, si ? Et puis au moins il s'assume. Pourtant il l'était naïf, parce qu'il offrait trop facilement sa confiance. Il était sûr d'arriver à la consoler, et puis c'est l'un des domaines où il excède! Peut être aurait il plus de mal, mais il fallait bien tenter. Oui, rien que l'image de la voir taper du pied sur la moquette était excellent. Si un jour ce moment se produit, peut être qu'il éclatera de rire... Du moins même si il n'y arrive pas il aura tenté.

Pleurer pour un rien peut être touchant. C'est vrai qu'une personne qui pleure tout le temps, peut être pathétiques, mais lui penser qu'il y avait un problème au niveau de ses nerfs xD Bien plus profond! OUI il y arrivera par n'importe quels moyens douteux !

Il n'avait pas peur de cette facette de sa personnalité. Bien au contraire. La solitude était pour Akira quelque chose de bien, mais quand il pouvait l'éviter il le faisait. Il était quelqu'un de sociable, et aimait la compagnie des gens purs.

Oui, la faire brûler était un peu dégueulasse, surtout que brûlait un ange est très ...cruel! En plus pour l'instant elle semblait si angélique! elle avait pour l'instant montrer que ses qualités. Et puis le temps passait plus il se demandait si elle avait découvert ses défauts si évidents? Ou encore si elle a des défauts ... Mieux qu'Andrea, dur? Laisse moi rire. XD De toute façon il n'avait aucune envie de la tué, pour le moment elle était quelqu'un d'important pour lui, cependant j'ai bien dit, pour le moment !

A sa remarque sur qualité première elle fit la moue, il la poussa de l'épaule, et sourit:

" Oui, unique, j'aimerai tellement être à ta place. Au fond si on mange pas bien on peu mourir ou grossir..."

Là, il fit mine de réfléchir. Bien sûr qu'il savait qu'il était quelqu'un d'intéressant il était très cultivé le jeun ! x'D Elle joua sur les mot, arquant un sourcil:

" Aucun? Parfait je suis très résistant comme gars! "

Il lui adressa un sourire puis un clin d'oeil. Matinal, lui? Le seul moment ou il se lève tôt c'est quand il rêve qu'il dort et qu'il cauchemarde ensuite que son réveil sonne à 9h. D'ailleurs il n'a pas de réveil, comme ça...

Oui, elle y arriverait, son regard ne sera pas gênant... Il la laissera dormir tranquille, dans son lit, il s'occuperait...ou pas. Le plafond était magnifique. Il était d'un blanc...Ennuyeux! Il tourna la tête quand il sentit le regard de la demoiselle poser sur lui.

" Ne t'inquiètes pas pour ça. Et puis j'vois pas comment tu peut être épuisante en dormant..."

Il prit un faux air idiot, puis passa son bras derrière sa tête.

Le fait que chacun puisse faire sa justice ne semblait pas convenir à tous. C’est pour cela que l’on a inventé les lois et les jugements. Mais ils ne plaisent pas à tous non plus. Ce monde est imparfait. La justice l’est aussi. Elle agit selon un code mais n’est pas régit selon les sentiments. Au fond c’est peut être mieux. Aussi non ce serait le désordre total.
C’est vrai. Il avait tout à fait raison. Andrea gérait plus que bien cette autonomie même si parfois elle était dure à supporter. Ne pas être encadré, être livré à soi même. Mais c’était plus que jouissif.

Si cette devise ne s’était pas installée dans certains endroits et recoins du monde, pas encore tout du moins, elle ne tarderait pas à le faire. Quand on voit comment le monde évolue ou régresse, il n’y a pas de doutes. On ne sait plus rien faire ou dire sans ne rien espérer en retour. Et c’est bien le plus malheureux de tous les problèmes. L’amitié n’est plus. L’amitié ne sera plus si cela continue.

Il devait bien se douter que la personne parfaite n’existait pas. Un but inaccessible. C’est toujours tentant de relever un défi ou d’en donner. Cela en ferait un de plus. Trouver la personne parfaite, est quasi-impossible pour ne pas dire totalement. Même si Andrea y consacrait sa vie, et que bien d’autre avant elle et bien d’autres après elle le faisait, ils ne réussiraient sans doute pas. Existe elle ? Non pas pour la demoiselle.
Akira resterait lui. Il n’avait pas intérêt à changer. Ce ne serait plus marrant aussi non. A quoi bon réapprendre à connaître quelqu'un au bout d’année, de mois, de jours même si l’on ne connaît jamais vraiment une personne.
La trouver elle était flatteur pour la miss. Bon compliment que voila.

La demoiselle n’était pas certaine que le monde sans elle aurait été terne mais elle est tout de même contente de goûté à une vie quelle choisit et construit elle toute seule. Personne n’avait jamais été jusqu’à lui dire qu’ils regretteraient de ne jamais l’avoir connu. Et puis si il ne l’avait pas connu, comment aurait il fait pour la regretter ? Bref. Qui sait, peut être aurait elle été une gentille demoiselle bien sage qui ne communiquait pas avec la moquette si elle était née autre part, un autre jour, dans d’autres lieux et n’avait pas vécue ce quelle avait vécue. Mais pas de chance, elle était ainsi. Point barre. Andrea restera Andrea. Que quelque un ose prétendre le contraire.

Le jeune homme aurait il un problème avec son égo ? Non bonne blague à part. Vouloir laisser une trace sur Terre est quelque chose que beaucoup de gens veulent faire. Mais peu réussissent. Ils pensent pouvoir continuer à vivre dans leurs générations futures, que leurs noms persisteront et que l’on saura qui ils étaient. Raté. Qui s’en souciera à moins de devenir célèbre ? Ce n’est pas donné à tout le monde. Il faut marquer les esprits, accomplir une chose que l’on n’oubliera jamais. Qui peut le faire ?
Lui ? Elle ? Peut être qui sait.
Andrea s’était toujours posé beaucoup de questions. Mais avait eu trop peu de réponses.

Les gens coulent avec leurs idées. Ils veulent savoir pourquoi ceci pourquoi cela. Mais avancent ils ? Réussissent ils à s’en sortir grâce à cela ? Non. Il avait raison, Andrea ne se considérait pas comme quelqu'un de bien à proprement parler. Elle s’accrochait à gens parce qu’ils pouvaient l’aider. Parce qu’ils lui étaient utiles. Mais une fois à terre, elle ne pouvait pas les aider à se relever. Elle se voyait comme ça. Mais la demoiselle n’était pas vraiment ainsi. Elle n’y arrivait pas c’est tout. Miss Saylin n’arrivait pas à aider les gens et pensait que c’était à cause d’elle, de ses arrières pensées qu’ils coulaient. Qu’ils ne remontaient pas à la surface. Mais elle ne leur enfonçait pas la tête sous l’eau au contraire, elle essayait. En vain. Alors elle se disait quelle n’était pas quelque un de bien. Quelqu’un qui puisse soulager les autres de leur fardeau.

Andrea ne pourrait pas dire ce que lui voulait dire. Elle avait été contrainte d’enfouir ses rêves quelques temps, de les éloigner d’elles. Et puis un jour, ils reviennent et elle ne peut plus nier quelle sait ou aller et quel chemin prendre.

N ‘étant clone que d’elle-même, la demoiselle se fichait des autres, se fichait du regard si important aux yeux de certain. Il n’y avait que certains regards qui lui importaient. Mais pas ceux des clones qui tentaient de bafouer sa propre personnalité. Elle leur riait au nez et s’en allait aussi vite quelle les avaient rencontrés pour reprendre sa route. Et elles, pauvre clones se mettaient en rage contre Andrea, méprisant son répondant et son ironie.
Si il tenait à connaître son passé, la miss le lui dirait sans doute. Il était Akira. Pas l’un des autres. Rien qu’Akira. Alors pourquoi pas.
C’est vrai qu’il avait du charme, et il le savait. Le jeune homme avait des atouts. Ce n’était pas un défaut. Loin de la à vrai dire. Éclater de rire face à une Andrea tapant du pied est assez osé. Quand elle est en colère, elle l’est pour de bon. Mais la bonne humer est communicative, enfin ça dépend des gens.

Pleurer, pleurer, repleurer, devenait lassant à force. Même si c’est touchant au bout d’un moment on a envie de dire « STOP » ! Fini les jérémiades, debout les gens et hop !

La solitude ne faisait pas du tout peur à Andrea. Bien au contraire. Elle était très attirante. La compagnie des gens n’a rien de déplaisant, mais à certains moments la miss préfère la solitude à la compagnie.

Voila enfin quelque un qui a compris que Andrea est un ange. Mais la demoiselle n’a pas de défauts, elle est parfaite xD [Pas dut tout narcissique hein ? XD] Il y a enfin des gens lucide sur terre. Pour le moment ? Oula ça devenait suspect. Andrea devrait se méfier, un incendie arrive si vite u_u.

Il la poussa de l’épaule et se moque gentiment d’elle. Andrea fit la moue et répondit :

« Mais oui manger est très important ! Je suis donc très utile ! «

Elle afficha un sourire satisfait et plein de sous entendu quand il lui avoua être un jeune homme très résistant. Andrea renchérit de plus belle :

« Tiens donc. J’aimerais beaucoup voir ça ! Et le tester aussi. »

La miss se mit à rire discrètement. Si il n’avait pas de réveil aucun problème. Elle se ferait une joie de le réveiller. 5h du mat’ maximum pour la grasse matinée, avec option clairon pour la musique xD. Charmant non ? Bien sur que Andrea peut réveiller les gens en douceur, et même avec le sourire °O°.

Akira serait très gentil de la laisser dormir ici sans rien dire ni la dévisager pendant quelle tente de s’endormir. Il n’aurait qu’à communiquer avec le plafond ! °O°. Fabuleuse idée quelle s’empresserait de lui faire partager. Quand il annonça quelle ne devait pas être épuisante en dormant elle répondit avec un sérieux presque enfantin :

« Je bouge beaucoup pendant mon sommeil, je parle, je me réveille tout le temps et je râle si on ne me sourit pas quand il y a quelqu'un à côté de moi. Toujours partant ? «

Juste un peu de calme histoire de faire croire qu’on contrôle la situation. Les apparences sont tellement serviables. Et puis ça aide à rassurer les gens. Il y a des lois, que des gens ont établies sans se soucier de ce que les autres avaient à dire. C’est toujours très rassurant.
En ce qui concerne l’autonomie, il est vrai que une fois qu’on a goûté à la liberté et ses sensations on ne s’en passe plus. Que ces sensations soient bonnes ou mauvaises d’ailleurs. Certains prendraient peur mais d’autre comme Andrea en redemanderait. C’est sans doute cela qui a forgé beaucoup du caractère à Andrea.

Peut être n’ont-ils pas choisis d’être ainsi. On ne se refait pas. Peut être qu’ils pensent qu’en vivant ainsi ils seront heureux et qu’au fond il manque quelque chose mais qu’ils n’arrivent pas à l’avouer. C’est vrai que les personnes qui donnent sans rien recevoir en échange, étant heureuse ainsi, étaient rares. On ne sait jamais si ce que l’on va donner est suffisant ou beaucoup trop. C’est bien ça le problème parfois.

On a toujours le choix. Ça dépend pourquoi. Enfin pour certaine personne. Bien sur que l’on choisit de faire ceci ou cela. Bien sur que nos vies ne dépendent que de nos choix. Mais il y a des moments ou l’on aimerait ne pas avoir à choisir. Des moments où le mot « importance » perd tout son sens et où l’on aimerait que la Terre se fige pour ne plus avoir à choisir. Ou alors n’Est-ce que ma vision des choses ?…

Il y avait très peu de gens qui croyaient en Andrea. Akira croirait il en elle ? Croyait il déjà en elle ? En fait elle n’exposait pas ses idées à tout bout de champ donc il était difficile pour les autres de savoir ce quelle pensait. Copier le caractère de quelque un revenait à perdre sa propre personnalité. Et comme il le dit, on se sentait vide et sans aucune importance. Mademoiselle la Princesse super exigeante avait son caractère et n’était pas prête de s’en débarrasser. Quand a lui, Akira devait rester tel quel. Elle l’avait rencontré ainsi et l’appréciait ainsi.

Totalement inutile. Tout a fait et pourtant les gens se la posaient. Andrea se l’était demandé aussi mais a force de réfléchir [oui ça arrive parfois u_u] elle s’était rendu compte que personne n’avait de réponse. Et puis franchement crée une machine à remonter le temps était certes une bonne idée mais déjà Andrea était nul en physique, et ensuite elle préférait penser quelle ne saurait pas la réponse et qu’il valait mieux ainsi. Enfin peut être.
En ce qui concerne la moquette, sa couleur était très belle. Un peu immonde et délavé mais elle avait du charme >w<. De toute façon la moquette est sensible. Elle ressent des choses quand on sait la comprendre. Andrea un peu fêlée ? Beaucoup même ^^.

Parfois une confiance s’installe entre les gens, entre deux personnes vraiment proche sans quelles aient besoin de trop s’avouer de chose. Elles savent. Et ça leur suffit pour garder cette amitié intacte. Quelque part, la demoiselle enviait un peu ces êtres la. L’amitié n’a pas de prix. Et les sentiments ne s’achètent pas. Tant mieux. Le monde court déjà à la catastrophe alors si on pouvait diriger les sentiments. Ce serait horrible.

Quand on encaisse la douleur des autres, qu’on les soulage du poids qu’il porte il faut s’attendre à souffrir. Si on les aide c’est pour qu’ils souffrent moins, qu’ils sachent que quelque un veut les aider. Mais ensuite. Ensuite on vit avec, qu’on le veuille ou non. Savoir écouter, soulager les gens, les aider était admirable. Mais il y a le revers de la médaille. Et il ne semblait pas brillant parfois.

Andrea était sûrement un peu naïve. Oui sans doute. Pourtant il faut croire en ses rêves, ne pas les abandonner. N’était ce pas la l’une de ses plus grandes convictions ? Même si les chances de réussir sont minces, il faut le faire. Il faut toujours partir en vainqueur. Andrea se disait souvent cela. On avance les yeux fermés, les yeux bandés et il y a des obstacles auquel on se cogne alors on cherche à tâtons une faille pour passer et quand on la trouve, on sent qu’un autre obstacle nous gêne. Alors on refait pareille jusqu’à arriver vers une zone calme ou on peut savourer une victoire de courte durée. Mais une victoire quand même. Se dire qu’on ne va pas réussir n’aide pas non plus. Andrea avait choisit de croire en ce pour quoi elle se battait. Contrairement à certain qui abandonnait…

Akira n’avait pas que des qualités. Bien au contraire. Et Andrea le savait pertinemment. Comme tout le monde, personne n’est parfait. Seulement il avait des qualités qui le rendaient lui et pas clone de quelque un. Au fond, peut être était ce un homme sans aucun remords, multipliant les proies et jouant avec tout le monde. Non, pas lui. Il n’était pas comme ça. Enfin, elle l’espérait vraiment.

Comment pouvait on ne pas croire qu’Andrea devenait détestable à certains moments ? Elle, la Melle la Princesse super exigeante qui communique avec la moquette plutôt qu’avec l’espèce humaine. Si il voulait des moments inoubliables de colère, des moments gravés alors il serait servit. Andrea savait se contenir mais quand il fallait que ça sorte, et bien ça sortait.
Si il part pendant une longue durée sans la prévenir juste parce qu’il est en colère ou pour une autre raison que ce soit, Andrea risque de faire un infarctus. Elle appellerait le FBI, les services secrets et si il revenait tout tranquille avec le sourire, elle piquerait une crise de nerfs XD. Mais non, a vrai dire peut être quelle remarquerait qu’il était partie et se douterait qu’il en avait besoin. C’était la vie d’Akira, et elle n’avait pas à intervenir.

Le Diable était il de taille face à la demoiselle ? Qui sait, peut être que cette dernière était un peu diabolique…

Parfois on rit et on sème un bonheur insoupçonné autour de nous. Un sourire, une blague, un rire, des gestes ou des paroles parfois anodines qui sont utiles pour d’autres.
Oui c’est vrai qu’il forgeait un moment qui resterait longtemps si ce n’est pas à jamais dans la mémoire de la jeune femme. Une première rencontre un peu plus tôt dans une salle baigné de lumière ou elle se prend les pieds dans la valise et communique avec son amie la moquette. Et voila tout commence de façon à se forger un souvenir plus qu’important…

Si Akira voulait jouer, alors Andrea jouerait. La demoiselle ne perdait pas une occasion de jouer. Il se mordit la lèvre inférieure, ce qui eut pour effet de faire frissonner Andrea. Jouer avait du bon parfois. Sa réponse formulée dans un murmure l’amusa. Très bien, quand elle voudrait.
Elle sentit les mains du jeune homme se poser et se fermer sur ses poignets. Elle les regarda un instant, gardant un sourire presque provocant sur les lèvres. Avant de relâcher la pression sur se poignets il déposa un baiser sur le coin de ses lèvres. Un baiser sans signification ? Bien sur. Mais Andrea aimait s’amusait. Elle l’observa du coin de l’œil.

« Parfait alors… »

Andrea ne refuserait pas les clefs, comme ça si elle voulait piquer un somme ce serait parfait.
Elle viendrait quand elle voudrait. Cela faisait beaucoup de chose que Andrea pouvait faire quand elle voulait. Mais c’était justement le but.
Il dit que se devait être dur de dormir à côté d’un vers. Elle prit un air faussement outragé et se releva à demi, pointant ses yeux clairs sur lui :

« La comparaison est tout à fait charmante ! »

Elle se rallongea à côté de lui et dit en riant :

« Je bouge, je parle, je crie…Tu vas avoir du mal avec moi ! »

[Chose inattendue, j'ai eu de l'inspiration cet aprem. Ca faisait longtemps, et je me suis rendue compte que ça me plaisait toujours autant de rp avec toi ]


Depuis le début de leur entrée dans cette chambre, le soleil n’avait pas cessé de la baigner de lumière. Le silence y régnait, et leur compréhension mutuelle était telle que les paroles risqueraient de briser ce moment.

On cherche tous le sentiment de protection. Que ce soit envers un membre de sa famille, un ami, une personne proche de soi. Peu importe qui, du temps que sa présence nous conforte dans l’idée quelle peut nous protéger des malheurs de la vie. Du temps que cette présence ne nous quittera pas pendant longtemps. Mais vient un jour ou on affronte le fait que l’on est seul. Et ensuite, on goûte à cette liberté. L’impression d’être seul sans que cela nous dérange. Ne chercher aucun point d’attache. Se prouver que l’on est vivant, et que l’on a besoin de personne pour exister.

Andrea avait toujours mis une couverture sur son caractère. Pour tester en quelque sorte les gens. Voir si il chercherait à connaître la vraie Andrea, pas le masque. Savoir si elle pouvait les intéresser en profondeur. Il semblerait que Akira soit intrigué en tout cas.

De son point de vue actuel, Andrea ne pourrait jamais laisser sa vie devenir monotone. Elle avait beaucoup trop besoin de changement, d’action. Les rencontres des nouveaux genres étaient bien trop précieuses à son « équilibre »; alors se caler confortablement et attendre que les journées se ressemblent, très peu pour elle.

Ceux qui donnent sans rien attendre en retour sont admirable, mais tellement triste au fond. Il avait raison, on cherche tous à exister aux yeux de quelque un. La perfection effraye. Elle nous prouve que chacun des gestes que nous effectuons même avec la meilleure des volontés ne suffit pas certaine fois. La perfection effrayait Andrea. Plus que tout.

Avoir pour excuse le fait que l’on à pas le choix est lâche, mais surtout dommage. Si une décision est à prendre, c’est qu’au final on a le choix, on a l’envie de voir les choses changer, ou non. Seulement, il faut décider. Peu importe l’enjeu, il y a les répercussions de nos choix , et certaines sont très agréables.

Si seulement Andrea savait que Akira pensait cela d’elle. Mais justement, les gens ne voulaient pas croire en elle, puisque la demoiselle était si imparfaite, si fragile et fière à la fois. Ils ne voulaient pas croire en quelque un qui masquait son vrai caractère pour « tester » les gens, savoir si ils en valaient la peine.
Akira lui, semblait déjà être estimé par Andrea.

Certes on peut admirer une personne, mais vouloir lui ressembler à tout prix, la copier est …effrayant. Si l’on perd notre personnalité, comment se démarqué des autres et ainsi attiré l’attention. La diversité comble des gens, d’autres cherchent à se fondre dans la masse pour ne pas assumer leur goûts, leurs idées et beaucoup d’autres choses, de peur d’être critiqué ou rejeter.

En effet, Akira n’avait pas besoin de se torturer l’esprit, Andrea n’abandonnerait jamais ses convictions et son caractère pour celle d’une autre personne, pour ressembler à ces copies que l’on voit si souvent.
Si certains points du caractère de Akira changeait à l’avenir, Andrea chercherait d’abord à savoir quoi. Elle verrait si il reste toujours lui, si son caractère lui plait toujours autant. Très peu de doute envahissait Andrea à cette idée la.

Les regrets font partie intégrante de nous. On apprend à vivre avec. On se pardonne les erreurs, et on avance. Peu importe combien de temps cela prendra, on se pardonne d’avoir commis des erreurs, on apprend à les assumer. Et on avance.

Comment faisait il pour comprendre aussi bien la moquette ? Akira ferait bien de se méfier, si il lui avouait en plus savoir bien cuisiner, elle l ‘épousait :p


Les deux jeunes gens avaient été victimes d’un coup de foudre amical. Vraiment ? Qui sait. Andrea n’allait pas s’en plaindre, peu importe ce qui s’était produit, peu importe grâce à qui, ils s’étaient rencontrés et elle ne referait jamais chemin inverse pour l’éviter lui et sa valise dans cette petite pièce baigné de lumière.
Et si après tout, cette case qu’il avait dans son cerveau réservée à « je suis jeune, je suis fonctionnel, j’aime les jeunes femmes » ne déplaisaient pas à Andrea ? Héhé.

Écouter les autres sans retenir ce qu’ils disent est un peu malsain. Ils parlent pour se libérer d’un poids, d’un doute. Mais si jamais ils voulaient en reparler une autre fois, et que l’on s’étaient « débarrassés de leurs malheurs, que ferions nous ? Non ce n’est pas de l’hypocrisie, je pense plutôt à une manière de se protéger tout en aidant les autres.

Etait il possible de n’avoir aucun rêve ? Était il possible de ne croire absolument pas en l’avenir ? Les gens étaient ils blasés à ce point ? Soit la vie était injuste, mais ne croire en rien n’aidait pas. Certaines personnes ne s’était pas encore « trouvé », elle ne connaissait pas encore le véritable sens du mot rêve. Mais d’autres pouvaient elles vivre sans ?

Andrea ne se permettrait jamais d’avoir des préjugés sur Akira. Comment le pourrait elle ? L’une des face qu’il lui montrait était des plus agréables. Elle lui accorderait du temps, tout comme Andrea en aurait besoin pour réussir à se dévoiler, à faire tomber tout les masques et ainsi savoir si son vrai caractère, sa personnalité ne le décevrait pas.

Akira n’avait aucun souci à se faire. Bien quelle aimait la moquette plus que la plupart des gens, elle ne restait pas dans cette chambre rien que pour elle. Tiens, Est-ce que cette excuse lui servirait pour revenir le voir ? Si passer d’autres moments tels que celui-ci leur était permis, Andrea n’y manquerait pas. Elle aimait cette atmosphère singulière, cette part de mystère, mais aussi cette compréhension.

Tenait elle autant à lui ? Elle ne savait pas vraiment la réponse elle-même. Mais s’il décidait de partir rien que pour provoquer sa colère, elle serait sans doute amusée. On ne sait jamais vraiment à quoi s’attendre avec la miss. Et apparemment, c’était pareil avec Akira.

Si il voulait tester sa part de diabolisme contre elle, alors ça risquerait d’être fort amusant.

Imaginer un monde morne et triste. Quelle déception ! Mais certainement que les deux jeunes gens se chargeraient de redonner un peu de gaieté à un monde morne ! J’en suis convaincue, à eux deux, ce doit être assez pimentés. La bonne humeur, le bonheur se sème à tout vent. Et c’est de cela qu’on besoin les gens.

Alors la case qu’occupait Andrea dans la mémoire du jeune homme était très petite ? Pour l’instant. Elle se chargerait de forger de très bons moments avec lui, pour ne jamais oublier qu’ils s’étaient rencontrés, pour ne jamais oublier à quel point c’était agréable.

C’était fou de voir autant d’amusement dans les yeux d’Andrea. Alors il jouait souvent ce genre de jeu avec d’autres ? Intéressant dites moi.
Elle sentit ses mains sur ses poignets, et elle soutint toujours son regard. La provocation était amusante. Mais il faudrait quelle veille à ne pas aller trop loin elle-même pour l’instant.

Andrea ne tarderait pas à lui faire savoir alors.

Il lui dit de ne pas l’oublier. Elle garda son sourire provocant et dit :

"Tu n'as aucun souci à te faire de ce côté la."

Andrea VIP ? Quel privilège ! Elle ne manquerait pas d’en profiter alors.
Akira lui affirma savoir s’y prendre avec les vers. Il continua en disant quelle insinuait peut être ne pas vouloir de sa compagnie dans sa chambre. Si elle voulait le décourager ? Non, loin de la. Elle s’amusait trop pour mettre fin à leur petit jeu.

« Je n’y arriverai pas ? En es tu sur ? En tout cas, je suis impatiente de voir comment tu te débrouilles dans ce domaine la. »

Elle lui fit un sourire taquin, le voyant regarder le plafond perplexe ment La journée n’était pas prête de se terminer. Oh non, au contraire, elle devenait trop intéressante pour se finir maintenant.