Rencontre dans la foret (pv premier)

Timiku bougea légèrement entre les griffes de la dragonne. Elle était en proie à un mauvais rêve qui se confondait peu à peu à la réalité.
Elle était devant un temple et un dragon noir en était le gardien. Elle se retournait pour fuir mais elle ne pouvait plus bouger. Le dragon lui racontait l'histoire macabre des dragons.
"Il y a des millions d'années, les dragons régnaient en maître sur le monde et même sur 5 galaxies différentes. Ils étaient les maîtres du ciel comme de la terre...
Chacun d'eux naissaient dans une des quatres grandes familles : Terrum, Aflus, Omar et enfin Feuglinsar, qui était la plus grande, la plus réputée et la meilleure de toutes. Mais vint le Grand Cataclisme ; les familles de dragons se divisèrent en deux groupes. Les Terrum, les plus faibles mais les plus gentils ainsi que les Feuglinsar devinrent maîtres du bien et combattirent les Aflus et les Omar qui avaient choisis le mal.
Mais virent les hommes. Ils exterminairent jusqu'au dernier les Terrums, et les Feuglinsar, qui ne voulaient pas combattrent contre les hommes, pardirent une bonne partie des leurs.
Les dragons du mal ne subirent aucun mal, car ils s'étaient endurcient à faire le mal et ne craignaient pas de blesser les humains..."

Timiku se réveilla enfin. Elle avait les bras en croix sur sa poitrine, et son souffle était léger et régulier. Elle se redressa. Elle était sur un lit de mousseau milieu de la foret. Mais pas celle qu'elle avait chevauchée à dos de dragon. La petite foret de l'école.
Elle ne gardait aucunne trace de son combat. Elle inspecta ses main et son dos, qui aurait dû être griffé par les serres de la dragonne. Rien... Sa peau était douce et lisse...
Elle se leva. Décidemment, ce n'était vraiment qu'un rêve.
Mais là, profondément incrusté dans sa main, un léger tatouage de dragon noir était incrusté.
Quelque chose lui souffla : c'est l'âme du dragon que tu as vaincu...
Alors, elle leva la tête et un souffle léger lui effleura la joue :

- Adieu...

La marque sur la main la picota légèrement et les larmes lui montèrent aux yeux.

[Fini pour moi!]