La fumée des cigarettes se mélangeait à celles des machines à vapeur positionnées sur la pistes de danse. Il faisait une chaleur épouvantable, mais dehors, le froid et les frissons vous découragaeiant d'avance. De plus, Elle le sentait bien, l'alcool lui montait déjà à moitié à la tête, et elle ne cessait de commander des boissons plus alcoolisées les unes que les autres, en fait, peut être voulait elle se saouler volontairement, comme le faisait les cow - boys dans les vieux westerns américains. . . Le bruits des portes du salloon s'ouvraient souvent pour laisser un gros costaud entrer, c'est d'ailleurs lui qui, le plus souvent, se retrouvait rond à la troisième chope, et ivre mort étalé de tout son long sur la table. . .
* Envie de gerber, vache !*
Reira se leva, la vision troublée , dépourvue d'odorat qui ne lui était d'aucune utilité tant l'odeur de vomit et clope était forte ici, cette boîte était l'une des plus mal famées de la ville, le genre d'endroit où elle traînait la pluspart du temps, la pluspart des nuits . . .
La moitié des filles aux décolletés plongeants et aux déhanchers impressionants, se dandinaient là, au milieu de la salle, derrière le comptoir que Reira venait de quitter. Celle - ci titubait à chaque fois qu'elle posait le pied à terre, perdant l'équilibre de ses pas autrefois rythmé et. . . droits.
Dès lors qu'elle s'arrêta pour tenter de marcher d'une manière convenable, elle bouscula par maladresse l'une des danseuses dites "chaudes" . Cette dernière la dévisagea comme une personne que l'on éxécute, et la gifla :
(danseuse :- Nan mais tu t'croies où ! Yen a qui gagnent leurs vies gamine !)
Reira la saisit alors à la gorge. elle plaqua la danseuse au mur. Très aggressive, elle lui décocha une bonne droite.
Après quoi, l'un des serveurs saisit la jeune semeuse de troubles, qui ne l'avait pas senti venir, par les bras afin de l'immobiliser. La danseuse pleurait en criant que Reira était folle et qu'elle lui avait cassé le nez. . . L'adolescente se débattait, et finit enfin par se libérer, tombant à terre, elle retira la dague qu'elle avait soigneusement planquée dans l'une de ses manches. . . L'ambiance virait à la bagarre générale, Reira avait besoin d'aide. . .
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