Aiko chez l'infirmière

Aiko et Akaime arrivèrent près de la porte.

-"Dis moi... ce que tu as."

Pendant l'attente de la réponse, elle prit son clef et ouvrit la porte. Elle marcha avec la jeune fille vers la table, et la posa. Elle referma la porte qui était resté entrouverte, et repartit voir la jeune malade.

Elle attrapa son stéthoscope et le mit autour de son cou.

-"Tu t'es donc évanoui... les maux de tête peuvent entrainer une faiblesse comme ça... c'était une migraine..."

Elle lui sourit et écouta alors les battements de son coeur.

-"Ca t'est déjà arrivé auparavant? Et... as-tu ressenti comme une forte chaleur, des frissonnements?"

*Pense: ils m'ont l'air assez normaux... son coeur bat bien.*

Elle remit son appareil autour de son coup et s'assit à côté d'elle.

-"Comme ça, je ne vois rien d'autre qu'une migraine très tenace, et tu ne dois pas beaucoup dormir non plus... une faiblesse physique... peut-être causée par le mental... et le manque de sommeil..., tu m'as l'air d'aller bien, mise à part ça."

Elle la regarda droit dans les yeux.

-"Tu veux me parler de ces... choses qui font que tu es comme ça?"

Elle sourit, elle savait ce que c'était, puisqu'elle avait ressenti à peu de choses près la même chose pendant un certain moment.

-"Eh bien... tu raisonnes comme moi... quand j'avais ton âge. Tu sais... la vie n'est pas rose, même dans un paradis... et comme tu le dis, si l'enfer c'était avant... alors c'est du passé... et à part qu'il reste toujours prèsent dans ta tête, ce ne sont que des souvenirs."

Elle regarda à travers la fenêtre.

-"Tu n'aimes pas ce paradis là?"

-"Tu peux pleurer ici... les murs sont insonorisés... rien ne sort de cette pièce."

Elle lui fit un petit sourire, et lui tend un paquet de mouchoirs.

-"Tu n'es pas obligé de te confier, si tu ne le veux pas, je n'insisterais pas... ce choix vient de toi. Je ne sais pas si je pourrais te venir en aide, t'éclairer plus, mais... ça ne coûte rien d'essayer."

Elle se rappellait que... en fait, elle n'avait jamais versé une larme sur son passé. Peut-être qu'elle était insensible... peut-être qu'elle s'en foutait... mais, pour elle, les souvenirs... restaient défini au passé.

Elle rit, étonnée qu'elle la remercie alors qu'elle n'avait rien fait.

-"Comment va cette migraine, et cette faiblesse?"

Akaime lui rendit un sourire, et se leva à son tour.

-"Je suis la nouvelle infirmière, Akaime Inochi... c'est normal, bien que je ne vois pas trop ce que j'ai pu faire pour t'aider davantage. Je peux savoir comment tu t'appelles?"

Cette jeune fille ne s'était pas plus expliqué, et c'était son choix après tout. Mais, qui voudrait se confier à une parfaite inconnue? Elles seraient amenés à se revoir donc... peut-être la prochaine fois.

Aiko... n'avait pas répondu pour sa faiblesse, sûrement qu'elle était passé vu le grand sourire de la jeune fille. Ou alors elle avait des manies à éviter les mauvaises questions. Akaime lui sourit.

*Pense: me plaire... eh bien, ça ne me déplait pas...*

-"Ca va... c'est sympa. Je ne peux pas dire que ce pensionnat n'est pas interressant."

*Pense: avec tout le boulot que ces têtes brûlées d'élèves me donnent, je ne peux pas m'ennuyer.*

-"Mais, je viens d'arriver, ... et je sais que ça ne restera pas toujours comme ça. Je n'ai pas encore rencontré des gens qui voudraient me cracher à la figure."

*Pense: si cela arrivait ce serait marrant quand mêmê.*