Va-y, donne des arguments argumentatifs !! (PV Matikome)

Coeurdeau arriva dans le parc, les poingts fermés, les lèvres pincées, furieuse. Elle était suivit de Matikome, qui lui demandait de lui laisser une chance de se faire pardonner. Elle avait accepté avec bontée (^^) et lui avait dit de la suivre. Il y avait beaucoup de vent, faisant voler ses cheveux bleus et l'air était frais. Elle s'assit sur un banc et regarda Matikome faire de même à ses côtés. Sans le moindre sourire, elle lui dit :

-Va-y. Je t'écoute....

A l'inscription Nombre de messages : 199 Date d'inscription : 25/06/2007

Matikome suivit Coeurdeau comme il pouvait. Elle allait très vite et il voyait bien que c'était parce qu'elle était enervée. Il la vit s'assoir sur un banc et il la rejoignit en courant. Il s'assit à ses côtés et sentit que ce n'était pas le moment de l'embeter. Il lui dit alors :

-Par où commencer ? Je vais te dire. Depuis que je t'ai vu, je t'ai beaucoup apprécié. Mais à force de te voir, j'ai appris à te connaitre et je me suis aperçu que tu me plaisait plus qu'une simple amie. Est-ce un crime ? Je ne crois pas ! Tu n'es pas d'accord ? On n'a jamais été fautif lorsqu'on aime quelqu'un ! Et puis, je n'en pouvait plus de garder ça en moi. Il fallait que j'en parle. Mais à qui ? Je ne connaissait personne, à part Itsuke, Chun-Li, Mao et toi. Je ne me voyais pas en parler à ton petit ami, ni à Chun-Li, parce qu'elle n'a pas l'air de m'apprécier et encore moins à Mao, je la connais à peine. Il me restait une seule personne, toi. Mais tu étais la concernée. Je n'avais pas le choix. Alors,j'ai sauté sur l'occasion l'autre jour, ne me douttant pas qu'Itsuke s'en paerceverait... Et lui, il t'as pardonné ?

Il s'en voulait terriblement d'avoir fait de la peine à son ami et de lui avoir brisé le coeur, en passant, celui de Coeurdeau. Alors, il ferait tout ce qu'elle lui demdnait pour se faire pardonner.

Coeurdeau, assise dos à lui, ne se retourna pas et lui dit molement :

-Tu n'as pas à savoir s'il m'a pardonné ou pas. Bien que ce soit de ta faute, tu n'en a rien à faire !!

Elle repensa à ses arguments et ressentit ce qu'Itsuke avait sans doute ressentit lorsqu'elle lui avait donné ses arguments. A la noix selon elle, très persuasifs pour Matikome. Elle lui dit d'un air très désaprobateur :

-C'est ça !! Et moi, je suis la reine d'Angleterre. Bien sûr que tu as le droit d'aimer quelqu'un, je ne t'en empeche pas !! Mais de là à.... A m'embrasser, alors que tu sais bien que mon coeur ne bat que pour Itsuke, tu es vraiment un.... Non, aucun nom ne pourrait te qualifier....

Elle savait qu'elle avait en partie tort, mais elle voulait que Matikome souffre autant qu'elle avait souffert. Voir même plus. Elle était injuste avec lui mais s'en fichait. Bien qu'elle n'avait pas tant de raison que ça de lui en vouloir autant qu'elle le montrait, Itsuke ne lui avait toujours pas pardonné et à cause de ça, elle souffrait et désirait plus que tout se venger sur Matikome....

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Matikome la regarda, déçut. Comment avait-il pu imaginer deux secondes qu'elle lui pardonnerai comme ça ? Non, bien sur, c'était impossible ! Mais il avait espèré. En vain. Il se leva et alla se mettre face à elle, disant :

-Tu veux me faire souffrir, c'est ça ? Merci, mais exprimer ses sentiments n'est en fin de compte pas la meilleure chose à faire ! Alors, excuse moi et oublie tout ça avant que je... Que je ne sois encore pire !

Coeurdeau détourna son visage et lui dit :

-C'est ça !! Et moi, en jeune fille docile, je devrais te pardonner, comme si tu n'avais jamais fichu ma relation avec Itsuke en l'air, comme si tu ne m'avais pas embrassé, comme si je ne t'en voulais pas ? Et ben tu ne fous le doigt dans l'oeil !! Je ne veux pas !! Et surtout, je ne PEUX pas !! Tout est de ta faute et tu le sais !! Sauf, comme tu ne trouve pas d'arguments, tu me menace pour que tout rentre dans l'ordre. En tant normal, ça m'aurait été égal mais maintenant, je ne suis plus la petite Coeurdeau qui est d'accord avec tout le monde !! Je suis moi-même, j'ai des devoirs, comme des droits et je veux qu'on me laisse vivre sans que je sois influencée. Je ne te pardonne pas !!

A ces mots, elle se leva et se dirigea vers le batiment, la fureur se lisant dans ses yeux....

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Bien qu'il savait que Coeurdeau était enervée, il avait eut du mal à prévoir cette réaction. Pris de court, il se leva et la rattrapa, lui prit le bras et la força à s'assoir. Il lui dit :

-Arrete ! Je sais que tu n'es pas influençable et ce n'est pas ce que je veux faire ! Je veux juste que tu me pardonnes ! S'il te plait, Coeurdeau... Pardonne-moi...

Il lui adressa un faible sourire et dans ses yeux brillaient un lueur d'espoir. Peut-être allait-elle un jour de nouveau lui faire confiance. Puis, poussant le bouchon encore plus loin, il ajouta :

-De toutes façons, je suis retombé amoureux. Je n'éprouve plus de sentiments pour toi. Ce n'est pas comme si je t'aimais encore, non ? Je te considère comme une amie. Une grande amie, mais ça s'arrete là !

Lorsque Matikome lui dit qu'il était tretombé amoureux, Coeurdeau se calma immédiatement. Elle tourna vers lui pour la première fois depuis le début de leur rencontre aujourd'hui son regard sombre et lui dit :

-A bon ? Tu ne m'aimes plus ? Tu te rends compte ? Pas du fait que tu ne m'aimes plus, ça, c'est pas grave !! Mais à peine c'est fini, tu te trouve quelqu'un d'autre !! Tu remplace la fille le plus vite possible !! C'est inhumain !! Prends en conscience !! Et je pense que.... Que tu as raison. J'ai quelques raisons de t'en vouloir, mais pas assez pour ne plus te parler de la vie. Bien que.... Non, rien.

Elle se leva et, hésitante, elle demanda :

-Je peux savoir qui est celle à qui tu dédies ton coeur ?

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Matikome fut surpris de ce saut d'humeur si brusque. Il lui adressa un sourire de victoire et lui demanda :

-Tu me pardonnes ? Si c'est la cas, je te le dis, sinon, tu peux toujours courir ! A toi de voir !

Il se leva à son tour et alla se placer juste en face de Coeurdeau, son regard turquoise plongé dans le sien. A elle de décider si elle voulait vraiment savoir ou pas !

Coeurdeau soupira, puis s'éloigna un peu de Matikome, mal à l'aise. Elle baissa les yeux au sol et dit :

-Le chantage, c'est une chose horrible. Je ne veux pas être impliquée là-dedans. Et ce n'est pas parce que tu m'auras dit le nom de la malheureuse élue que tu seras pardonné. Il faut peu de temps pour briser un coeur, mais beaucoup à le réparer.... Surtout s'il est remplit de larmes. [[Jeu de mots : Un coeur remplit de larmes = un Coeurdeau !! XD Pardon, c'est nul !!]]

Elle se retourna et se dirigea de nouveau vers le banc, s'y assit et attendit une quelconque réponse de Matikome.

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((XD))

Matikome la regarda d'un air satisfait, de victoire. Bien qu'elle ne le pardonnait pas, elle meurait d'envie d'en savoir plus, et c'était déjà quelque chose en plus pour son avanatge. Pourquoi, il ne savait pas encore, mais ça lui servirait plus tard, il en était persuadé ! Alors il se dirigea vers le banc où elle était et s'assit juste à côté. Puis il dit dans un sourire :

-Je sais, le chantage, c'est malhonnete. Mais je ne peux pas te dire un tel secret tant que tu n'as pas confiance en moi, sinon, je ne peux pas, moi non plus. Et quoi qu'il arrive, j'essaierai de te convaincre, parce que tu es ma première rencontre et je n'ai pas envie de te perdre juste pour une histoire sur laquelle on peut tirer un trait.

Coeurdeau, assise sur le banc, l'entendit sortir sa théorie et rit intérieurement. Allait-il vraiment pouvoir la convaincre comme il le voulait ? Si c'était le cas, ça serait déjà fait !! Alors, elle sentit qu'il s'assit à ses côtés et elle lui répondit :

-Je m'en fiche, en fin de compte. Là, on commence à virer à un autre sujet de conversation et bientôt, on ne va même plus savoir quel était le sujet de base, alors j'aimerai qu'on en finisse. Soit tu me convaincs que ce que tu as fait n'est pas si horrible que ça, ce que je doute fort, soit je m'en vais. J'ai plein de trucs à faire, tu sais ? Donc choisis et réfléchit. Mais sinon, tu peux laisser faire le temps, mais ça sera beaucoup plus long. A toi de voir....

A ces mots, elle se leva et fit face à Matikome, les prunelles étincellantes....

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Matikome se leva à son tour, la fureur se lisant dans ses yeux turquoises. Il dit sur un ton plutôt agressif :

-Mes arguments ? Je te les ai déjà donné ! Alors s'il te plait, soit tu me pardonnes, soit tu t'en vas ! Parce que cette discution, comme tu dis, n'aboutit à rien ! Maintenant, puisque c'est comme ça, à toi de voir !

Il s'approcha encore plus d'elle, son visage à quelques centimètres du sien, son souffle dans son cou...

Coeurdeau se retrouva face à Matikome, les yeux dans les yeux et lui dit :

-N'inverse pas les rôles, Matikome !! Je ne te pardonnerai pas avec ces arguments à la noix. "C'est un crime d'aimer quelqu'un ?" Non, bien sûr !! C'est même faire preuve de maturitée, mais aller jusqu'à l'embrasser sur un coup de tête, ça, c'est un signe de stupidité !! Ou encore que tu ne puisses pas te controler ; ce qui est grave, figures-toi !!

A ces mots, ses joues s'enpourpèrent et elle attendit une quelconque réponse de lui....

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Matikome la regardait s'enflammer en riant interieurement. Puis il lui sourit et dit :

-Ok. Dans ce cas-là, tu ne me pardonnes pas. Bien...

Il posa son index sur les lèvres de la jeune femme pour qu'elle ne l'interrompe pas avant de continuer :

-Je te laisse choisir. Mais rappelle-toi bien que lorsque tu auras besoin d'une aide, ne viens pas me voir. Tu ne pourras plus m'adresser la parole, puisque tu ne m'auras pas pardonné.

Il s'approcha un peu plus d'elle et lui murmura, son souffle effleurant ses lèvres :

-A bientot peut-être...

Sur ces mots, il fit demi-tour et s'en retourna vers le pensionnat, un sourire sur les lèvres. Il avait ce sourire pour cacher cette déception. A vrai dire, il voulait qu'elle lui pardonne et ça avait plutôt mal tourné : ils s'étaient tous les deux emballés et Matikome regretta de ne pas avoir été plus pacifique.

Coeurdeau le regarda partir, la bouche grande ouverte. Il vennait de la laisser plantée là, seule comme une imbécile au milieu du parc. Comment il pouvait lui faire ça, à elle ? Lui mettre une honte pareille ? Furieuse, elle s'assit sur le banc derrière elle et croisa les bras. Puis au bout d'un moment seule, elle se leva et se dirigea à son tour vers le batiment....