Mao entra les mains dans les poches à la cafetéria.
On dit qu'ils ont de tout ici. On va bien voir...
Cela faisait des jours qu'elle n'avait énervé personne ; ça lui ferait du bien:twisted:
Mao posa ses mains sur le comptoire, et un sourir innocent éclaira son beau visage blanc et lisse.
Avez-vous du chocolat mi-blanc mi-lait, fourré à la mousse ?
Elle n'en avait mangé qu'une fois dans sa vie, lorsqu'elle faisait du tourisme à six ans avec sa famille dans un petit village africain. Mao ne vivait QUE pour le chocolat. Aussis ce fut à la fois une honte suprême, suivie d'une envie soudaine, puis d'un plaisir immense quand l'employé lui tendit sa demande sans un mot.
Hum...euh, merci. J'aimerai aussis un paquet de noisettes et un verre d'eau.
Elle alla s'asseoire, et fit ce qu'elle savait le mieux faire avec l'eau : la transformer en pâte d'eau.
Elle avait découvert cette idée quand sa gourde fuyait et que l'eau courante de sa petite maison en Indonésie s'était arrêtée : cela la solidifiait, tout en gardant ses propriétées rafraîchissantes. Puis, aprés avoir donné une noisette à Lyllo, sa gerbille, elle entama avec délice le chocolat.