Entrevue(PV Akaime...)

Derrrière le mur de l'infirmerie, Haruka sortit un couteau de son sac, sans une moue de douleur ni un cri, elle s'entailla profondément le poignet...Puis, alors que le sang coulait sur sa chair elle sourit, se dirigeant vers la porte de l'infirmerie:
"Madame...Etes-vous là?Je me suis blessée...Serait-il possible d'avoir des soins?"
Elle sortit une serviette de sa poche et épongea le sang qui coulait, souffrir pour réussir telle est sa devise...

Akaime ouvrit sa porte, et aperçut une jeune fille qui semblait saigner abondamment au poignet, à voir la serviette en sang.
Elle la laissa vite entrer, et referma la porte.

-"Entres! Je vais arrêter cette hémorragie... assis toi..."

*Pense: quoi?! encore une tentative de suicide ou quoi?!!*

Elle se dirigea vers son bureau pour y prendre le nécessaire.

-"Tu peux m'appeler Akaime, tu sais... ça ne me dérange pas. Je peux savoir comment tu t'ai fait ça?"

"Mademoiselle..."
haru baissa les yeux sur son poignet en sang:
"i j'ai fais cela c'est uniquement pour vous parler...à propos des pêchés de votre petit ami..."
Elle toucha le sang qui gouttait sur le sol avec le doigt:
"Ce n'est qu'une blessure superficielle qui guérira vite...J'ai coupé une veine pas trés importante, son temps de cicatrication peut varier de deux heures à trentes minutes sans pansement, beaucoup de sang mais pas de peine..."

Elle la regardait, ce n'était qu'une simple mise en scène pour pouvoir lui parler... de Brian, ce serait...

-"Donc, tu es la cousine d'Akyra... je suppose. Et, tu n'aurais pas pu demander à me parler normalement au lieu de te blesser?"

Elle attrapa un pincement et l'enroula sur sa blessure " pas très importante", arrêtant le saignement. Elle s'inquiètait. Les pêchés... le suicide d'Akyra... qu'est-ce qu'elle voudrait lui dire en fait ?

-"Parles toujours. On ne sait jamais si ça m'intéresse... plus que je ne sais déjà."

"Je suppose que vous vous en fichez si je vous dis que Brian a déjà couché avec des mineures...ensuite, je vous signale que votre Brian est un incompétent, un inutile, il a abandonné une femme enceinte, abandonné une suicidaire...Ma cousine s'est ouvert le poignet à cause de lui, elle attendait un enfant...de lui...et il l'a jetée pour aller avec Yuna...qu'il a aussi trahie pour aller avec vous...Je ne compte pas la directrice d'avant bien sûr qu'il a tout autant trahie en sous-entendant qu'il avait des sentiments...Oui, des sentiments...Mais je suis persuadée que son coeur est tout aussi vide que le mien, si je me poignardais il n'y aurai pas de sang, lui se serait pareil: un homme que l'on aime mais qui en réalité ne chérit que lui-même...Combien de temps croyez-vous que durera votre idylle?Deux jours, deux semaines, deux ans?Pour ma part je vous donne trois heures tout au plus...Ce professeur et un courreur de jupons intenable...Il vous aime il vous le dit, il croit à ce qu'il pense mais tout n'est qu'illusion..."
Elle regarde de ses yeux vides son poignet bandé...
"Voulez-vous les photos et les lettre qui vont avec ma déclaration?Et comment savez-vous que je suis de la famille d'Akyra?Je ne lui ressemble pas..."

Elle pointa un doit devant ses yeux, le regard complètement froid et sévère. Il y avait beaucoup de choses qu'elle ne savait pas, mais elle verrait alors ça avec Brian, et personne d'autre, et était en colère que ce dernier avait omis de lui mentionner ses grands détails. Mais, elle n'avait pas son mot à dire sur leur" idylle".

-"D'une... je ne voyais personne d'autre à part la propre cousine d'Akyra qui avait déjà dit à Brian, que Yuna avait tenté de se suicider... comme tu es sans aucun doute la première personne qui en voudrait à Brian, et la première personne à venir me voir, sachant que je suis avec lui... tu tenais vraiment à foutre sa vie en l'air, donc en premier lieu, en te voyant, te blesser juste pour vouloir me parler... il n'y a que quelqu'un de vraiment proche pour pouvoir menacer à la fois celui qui est en faute, mais aussi celle qui lui est proche..."

Elle pointa un deuxième doigt, le regard de plus en plus glaciale et foudroyant.

-"Ensuite, mon histoire avec lui ne te regarde pas... s'il veut me tromper, il le fera, si je veux le tromper, je le ferais, mais pour l'instant, et j'espère pendant longtemps, ce ne sera pas le cas. Donc, s'il a été un homme qui a trompé énormément de filles, ... c'était du passé, et seul le futur avec lui pourra me dire si cela arrivera à nouveau ou l'inverse. Et comme tu le dis... oui, je m'en fous complètement qu'il ait couché avec des mineures, je n'ai jamais aimé cette frontière prof-étudiante..."

Elle pointa une dernière fois un troisième doigt.

-"Enfin... je me fous de tes soi-disantes preuves. Si je veux savoir quelque chose, je le lui demanderais par moi-même, de toute manière... j'avais eu des doutes s'il me disait tout ou non... en gros, je n'ai pas besoin de toi. Si tu ne crois pas en certains sentiments plus joyeux que la haine et la vengeance, ne viens pas t'en prendre à moi..."

Elle se rassit sur son siège, les yeux rivés vers elle.

-"Tu as autre chose à dire? Je n'ai pas que ça à faire..."

Haru s'accouda au mur, les mains dans ses poches:
"Je ne vous menace pas, je fais juste mon travail d'informatrice, le reste ne me regarde pas...Tout ce que je voudrai en réalité est que ma cousine soit encore parmi nous...Des fois je l'imagine encore, nourrissant on enfant, allant au jardin avec lui...Rencontrant même Yuna et elles auraient rigoler ensembles...Je n'ai aucune imagination mais je sais que cette enfant aurait pu changer ce que je suis aujourd'hui à savoir une potiche sans sentiment..Mais tout cela ne vous regarde pas...C'est vrai, je m'en doutais que vous en vous laisseriez pas marcher sur les pieds, vous êtes quelqu'un de forte je dois l'amettre.C'est pour votre bonheur que je vous dis ça...Vous êtes la seule que cela regarde mais quittez Monsieur Connely avant que ce ne soit trop tard, avant que votre coeur ne se brise..."

Elle riait ironiquement en l'entendant lui dire de le quitter, c'était le comble, un conseil ou un ordre... peu lui importait la nature, elle n'aimait pas ça.

-"Alors, je vais te decevoir... mais je ne le quitterais pas parce que tu me dis qu'il serait mieux pour mon bonheur. Parce que je suis heureuse avec lui, ce qui est totalement contradictoire avec tes paroles. Il a commis des fautes, ce qui aggravera le futur sans doute... mais moi aussi... nous ne sommes pas parfaits après tout. Seulement... je décide de moi même si je veux ou non avoir le coeur brisé ou non... comme je décides aussi de qui je veux ou non soigner... je ne suis pas du tout parfaite, et j'aime être avec Brian, malgré ce qu'il a pu faire... j'ai bien laissé s'envoler ma famille, et Brian est le seul qu'il me reste vraiment..."

Elle pouvait savoir ce que c'était de perdre quelqu'un de cher, elle avait perdu son frère et sa soeur, et par sa faute en plus.

-"Je peux le comprendre. Une belle vie... mais... je me demandais... où étais-tu quand elle a voulu se suicider? Pourquoi n'étais-tu pas près d'elle?"

"Pendant qu'elle mourrait?Je suis morte avec elle et depuis longtemps...Vérifiez mon poul, mon coeur ne bat pas, je suis un mystére d ela nature...et donc, où j'étais au moment de son suicide?Je doà ma table de classe, prisonniére d'un rêve étérnelle...Si je n'étais pas auprés d'elle c'est parce que j'avais d'autres choss plus importantes à faire."

Elle la regarda, froidement, ne souriant pas. Quelles choses plus importantes que sa cousine? Se venger à ce point?

-"Donc plus importantes que ta cousine... mais je voulais dire... où étais-tu quand elle était en train de pleurer apprenant qu'elle avait été trompé? "

"Où j'étais à ce moment???"
Elle serra les lèvres:
"Où j'étais?" répéta-t-elle doucement
"Je n'étais en tout cas pas avec elle, que voulez vous? On ne peut pas se souvenir de tout...Mais j'étais à ses côtés de pensée...Car c'était ma cousine aprés tout..."

Elle ne souriait pas, déviant ses yeux de la jeune fille qu'elle avait devant elle pour regarder le ciel, si calme... mais l'atmosphère était si pesante pourtant autour des deux jeunes femmes.

-"On ne peut pas se souvenir de tout, mais quand la personne à qui l'on tient vraiment souffre, qui plus est ta cousine... être avec elle de pensée n'était pas suffisant... elle aurait peut-être voulu que tu la prennes dans tes bras, que tu pleures avec elle... que tu sois simplement là, près d'elle, même ne disant rien..."

Elle soupira profondément.

-"A la place de ça, tu cherches le moyen de la venger, mais... t'as-t-elle seulement demandé que tu le fasses? "

"Pleurer?Qu'es pleurer?Pleurer montre qu'on est faible...Cela ne veut rien dire de pleurer...Ma mère pleure tous les soirs à cause de mon frère...Est-elle triste???"
Elle leva ses yeux marrons vers Akaime, yeux où se lisait un grand vide sans sentiment:
"Oui, ma cousine était une grande loubarde, même quand elle a abandonné le groupe...elle était une des plus puissantes, des plus séductrices...Elle aurait prit part à ce que nous faisons là en son honneur...Et puis, vous ai-je fait quelque chos eà part vous prévenir personnelement???"

Elle se leva, et parla froidement face à face avec la jeune fille.

-"OUi... quand tu t'attaques à Brian, c'est à moi aussi que tu t'attaques... je ne veux pas te critiquer ou t'insulter, car je n'en vois aucun intérêt, mais j'aimerais comprendre comment tu réfléchis. "

Elle marcha autour d'Haruka, les bras croisés s'expliquant alors.

-"Tu ne sais plus ce que c'est... de pleurer pour quelqu'un. TU voudrais être forte, je peux le comprendre... je sais ce que c'est... seulement, il n'y a pas de force sans faiblesse... et pas de faible sans une force."

Elle lui souriait, étonnemment, lui souriait paisiblement malgré le regard de la jeune fille lui semblant vide.

-"Ta cousine... une loubarde... c'est interressant, je ne pense pas que j'étais vraiment au courant... alors, elle et moi avions déjà un point commun... "

"Ce n'est pas que je ne sais plus comment pleurer, tout simplement je n'ai jamais pleuré...jamais...Je n'ai jamais piqué de crise, ne me suis jamais mise en colére, jamais été triste...Et je n'ai rien fait non plus à votre Brian, seulement le menacer, ce n'est pas moi qui m'ccupe des mises à mort c'est..."
Elle ne dit aps la fin de sa phrase:
"Il y a des choses plus utiles à faire avec son coeur qu'aimer un criminel...Oui..."
Elle rebaisse les yeux:
"Mon frère a fait l'éducation en arts-martiaux de ma cousine...Elle est repidement devenue une jeune femme douée et intelligente, son surnom: la chienne enragée...Mais elle était mal à l'aise et une filel l'a sortie de son déséspoir....Mais à quel prix...Cette fille est morte qelques temps plus tard et le noir s'est à nouveau refait autour d'Akyra...Quel point commun voulez-vous avoir avec elle?"

-"Simplement... nous aimions le même homme, j'ai été aussi une loubarde, une tigresse agressive comme elle l'a été... j'ai été... une criminelle sous un certain point de vue..."

Elle chercha son regard.

-"Haruka... qui s'occupe alors de la... mise à mort, si tu ne fais que les menaces... qui est-ce?"

Haru fit un sourire malicieux:
"Quelqu'un...Je ne crois pas utile de dire son nom, vous le tueriez, activité interdite pour un membre de l'équipe éducative mais faisable tout de même...Oui, vous le tueriez!!!Je ne le diraoit pas..."
Son sourire s'efface:
"Est-ce que vous appelez l'amour comme une science universelle propre à tous???Pauvre naïve que vous êtes..."

Akaime rigola se moquant de sa moquerie à Haruka, de son jugement... quoi qu'elle dise sur elle même, elle s'en foutait.

-"UNiverselle, de toute évidence... non. Je ne suis pas philosophe, et même si mon rôle, mon job devrait me faire penser le contraire... sérieusement, que tu veuilles rester de glaçe et de marbre, ça m'est égale, je trouve ça dommage c'est tout. J'aime Brian... et quoi tu en dises, ça m'est complètement égale."

Elle lui souriait, son regard devenant malin, et même pas froid, mais... dangereux.

-"Tuer... alors tu ne connais pas mes méthodes, et c'est normal après tout. Une partie de moi... voudra arrêter cette vengeance... mais l'autre.... non. Voire pire. Je ne sais pas ce qu'il se passera si l'on faisait du mal à Brian, mais je crains le savoir au fond. Que tu me le dises ou non... j'enquêterais par moi-même, et ce que je ferais du tueur... mon autre moi le décidera, parce que je crains que je ne pourrais pas la contrôler."