Découverte de son petit chez-soi partagé...

Jason avait appréhendé ce moment. Il redoutait de ne pas s'entendre avec les autres élèves, de détester sa chambre et pleins d'autres choses encore. Pleins de doutes qui n'avaient pas lieu d'être. Le jeune homme déposa ses valises sur son lit et ouvrit la première. Les vêtements étaient pliés de façon irréprochable et pas une seule poussière ne venait les souillés. Il rangea chaque chemise et pantalon, disposa ses trois paires de chaussures au pied de son lit, puis ouvrit la deuxième valise. Celle-ci contenait quelques canevas, une dizaine de pinceaux et de la peinture, un chevalet, une photo de ses parents, trois cahiers lignés afin d'écrire ses quelques pensées, une tablette de papier à lettre et trois plumes de couleurs et de tailles différentes. Le reste du contenu n'était pas bien important : des choses et d'autres dont il n'avait pas voulu se séparer.

Le jeune homme soupira et entreprit de vider son bagage. Il glissa le chevalet sous son lit, les canevas, les pinceaux et la peinture aussi. Il placa la photo de ses parents sur la petite table de chevet, les cahiers, la tablette et les plumes dans le tiroir de cette même petite table. Puis il placa la valise sous son lit tout comme la précédente.

« Peut-être devrais-je songer à rencontrer les autres...», dit Jason à voix haute, pour lui-même.

Il jeta un coup d'oeil à la pièce, qui lui inspira calme mais lui rappela aussi la raison de sa présence ici. Il s'accouda à la fenêtre et inspira une grande bouffée d'air. Un coup de vent provoqué par un sentiment d'indécision balaya les feuilles d'un arbre tout près. Lui-même appeuré par son don, le garçon se recula et décida de sortir. Il désirait « développer son visage social » comme le disait si souvent son père ; rencontrer de nouvelles personnes, voilà ce qui devait lui changer les idées.

Le jeune homme replaca donc le couvre-lit, qui était légèrement déplacé dû à la pression des valises, puis se décida enfin à passer le pas de la porte.

« Courage, tes pieds ne peuvent pas aller se balader seuls...»

Il soupira de nouveau et sorti dans le couloir. En route vers de nouveaux horizons !

chun-li se baladait dans les grands couloirs de l'établissement jusqu'au moment où elle appercut un jeune homme surment nouveau, car elle ne l'avait jamais vu au paravant elle décida donc sans aucune hésitation à allé à sa rencontre



salut! je présume que tu est nouveau alors je te souhaite la bienvenu parmi nous!


elle dit le tous avec un grand sourir

Le jeune homme, qui s'apprêtait à sortir, s'arrêta net. Il esquissa un mince sourire à l'adresse de l'étudiante.

« Je vous remercie de cet accueuil, mademoiselle... », dit-il.

Jason se tenait tel un soldat, les dos droit, la tête haute. Il décida alors de se présenter convenablement : on ne discute pas avec une demoiselle sans s'être présenté d'abord.

« Je suis Jason Kinsuke Hasekura et vous êtes ? », demanda-t-il en espérant ne pas en faire trop.

Grand maladroit qu'il était, et surtout très timide, il lui arrivait souvent de se demander si sa politesse laissait à désirer, s'il était agaçant avec ses manières, peut-être même, si ses parents avaient mal fait de l'élever ainsi...?

chun-li fut trés impréssionné de l'attitude de jason car elle n'avait jamais rencontré de garcon aussi... poli



je me nomme chun-li xiang mais appelle moi tous implement chun-li!

elle lui fit un sourit suivit d' un clin d'oeil

Il fut surpris du clin d'oeil de la jeune fille. Il s'agissait de la première fois que quelqu'un lui en adressait un. Même sa propre mère ne l'avait jamais fait.

« Je suis enchanté, Chun-Li...», dit-il.

Cela lui était étrange d'appeler une fille par son prénom. Il était habitué aux « mademoiselles » et autres politesses de ce genre. Chez lui, sa mère s'appelait « madame », de mêmes que les autres femmes et ses enseignantes. Les filles de son âge se nommaient par « mademoiselle », ce qui était plus approprié pour elles.

au faite jason, tu as quel age?


et elle lui sourit à nouveau

Son âge ? Personne ne lui avait encore demandé...D'ailleurs, il ne voyait pas en quoi était-ce un sujet de conversation intéressant, mais il décida de répondre tout de même, par politesse.

« J'ai 16 ans..»

La dernière personne qui lui avait demandé une telle chose était un ami de son père, qui lui vantait les mérites d'une école militaire. Jason avait refusé d'y aller et on lui avait demandé son âge. « J'ai 14 ans. », avait-il répondu. L'ami de son père lui avait promis qu'il changerait d'idée dans quelques années et qu'à ce moment-là, ils pourraient discuter de son inscription là-bas...Heureusement, Jason n'aurait pas à s'inscrire là-bas : il aurait préféré mourir.

ok, sa veut dire que t'est plus grand que moi!


chun-li remarqué bien que le jeune homme était mal à l'aise et sa lui donné presque envie de partir mais elle resta malgré tous sa..


jason c'est moi qui te met mal à l'aise comme sa, car si c'est oui et que je te dérange tu peux me le dire et je te laissrai tranquil...

Jason fut embarrassé lorsque Chun-li demanda si elle le dérangeait. Non, certainement pas ! Il voulait justement faire de nouvelles rencontres...Seulement...

« Ce n'est pas vo...ta faute, Chun-li...Je suis toujours aussi...enfin...timide vis à vis des...filles...»

Il se sentait terriblement stupide d'avoir dit cela. Avait-il véritablement avoué être timide face aux filles ? Quelle stupidité...Il se sentait comme s'il avait dit quelque chose de totalement inscencé. Quel garçon, mis à part lui, aurait pu dire une telle chose ? À une fille en plus ? Il comprenait mieux maintenant pourquoi les filles l'avaient toujours évités auparavant...

c'est tous! tu c'est il ne faut pas etre timide comme sa
parseque j'ai vrément rue que je t'embétait et j'allait partir d'ailleur



elle prit ces mains et y déposit les siennes



mais maintenant que je sais que c'est just sa je suis contente!

Les joues de Jason s'empourprèrent de plus belle. Il ne savait que dire et surtout, que faire. Cet état occasionna donc ce qu'il redoutait depuis le dernier incident. Une légère brise se leva, l'entourant comme un bouclier, puis le vent fut soudain si fort qu'il referma la porte de la chambre, que le jeune homme n'avait pas encore fermée. Le claquement sourd mit fin au phénomène et le vent retomba lentement, laissant Jason qui tentait de se maîtriser.

Il leva les yeux vers Chun-li, le regard un peu absent. Une telle chose ne lui était jamais arrivé auparavant. À vrai dire, il évitait toujours d'être près des gens afin que cela ne lui arrive pas. Les filles le mettaient définitivement mal à l'aise. Heureusement qu'il ne contrôlait pas le feu...Quel désastre aurait-il causé...Il imagina un instant ce même couloir enflammé, tout ça à cause de sa stupide timidité...L'eau ou la foudre n'auraient pas été mieux...Le couloir inondé ou foudroyé était aussi horrible à imaginer...Et surtout, il n'aurait pas vraiment pu sauver sa mère de la noyade...Enfin, peut-être que si. Avec l'eau, il aurait toujours pu tenter quelque chose. Mais il préférait son don. Durant un instant, il fut fier de sa personne...

chun-li lacha peu à peu les mains de jason maintenant elle en était sur, elle avait était trop nul sur ce coup, elle l'vait mit mal à l'aise et désormait elle avait faillit fair tomber en miette le batiment.

euh...
escuse moi de t'avoir fait perdre ton temps...
je le sais je suis trop nul, et je fait que des boullettes jespere que tu sera pas trop décu d'avoir fait ma connaissance..

Il baissa les yeux un instant.

« Ce n'est pas à toi de t'excuser...C'est moi...Je suis...enfin...Laisse tomber...»

Sa fierté s'était envolé. Il détestait que les gens s'excusent devant lui...Enfin, quand ils n'avaient pas à le faire. Que de bêtises il faisait... Il prit une grande inspiration alors que la brise se faisait de nouveau sentir et elle disparut aussi vite qu'elle était montée. Décidément, il avait besoin de cours. Il n'avait aucune maîtrise de son don et surtout, aucune maîtrise de ses émotions...La gêne, la peur, l'angoisse, la colère, la tristesse, même la joie lui faisait causer des dégâts. Il releva les yeux vers Chun-li.

« Quel élément contrôles-tu...? », demanda-t-il.

Il croyait maintenant qu'il était temps de s'informer à ce sujet. Cela faisait presqu'un an qu'il évitait de parler de tout ça...

moi, je controle le feu...


elle ouvrit la paume de sa main et un petit bon homme de feu apparut puis disparut quelque instant plus tard...


je supose que tu métrise l'air car tous à l'heure j'ai crue ressentir des finne brise de vent alors que tout est fermé

Voyant les petites flammes, le jeune homme repensa à ses pensées de tout à l'heure...S'il aurait falu qu'elle soit aussi expressive que lui, elle l'aurait grillé vif...Il s'empressa d'effacer cette pensée de son esprit. Lorsqu'elle supposa qu'il contrôlait l'air, il sourit.

« Oui, c'est exact...Enfin, je crois que c'est cela...Depuis que je suis tout jeune, il y a des tas de choses qui arrivent en rapport avec l'air...Donc j'imagine que c'est cela...»

Il repensa à Mélodine, la fille qu'il avait aimé et qu'il avait sauvé d'une imminente humiliation. L'air lui avait été d'un grand service : le vent avait été dévié de sa trajectoire par la simple force de sa pensée d'adolescent amouraché...Puis il repensa à sa mère, qu'il avait sauvé de la noyade. Il se remémora aussi toutes les fois où il avait détourné le vent pour des petites babioles, des choses qui importaient peu...Puis lui revînt en tête toutes les fois où ses sentiments avaient pris le dessus et où il avait réagi de manière étrange...

tu as donc un esprit de déduction depuis ton plus jeune age!


chun-li était toujours aussi souriante


au faite tu connais beaucoup de personne ici?

Lorsque la jeune fille lui demanda s'il connaissait beaucoup de gens, il hésita. Connaître des gens pouvaient vouloir dire tant de choses. Avait-il discuté avec beaucoup de gens aurait mieux convenu...En vérité, il n'avait discuté qu'avec très peu de gens. Deux ou trois, tout au plus.

« À vrai dire, je ne suis pas quelqu'un de très sociable...», avoua-t-il.

Voilà ce qui convenait de dire. Révéler le nombre de gens à qui il avait adressé la parole aurait été un peu humiliant, cela va de soi...Il se refusait donc de répondre précisément à ce genre de questions dorénavant. Son interlocuteur se contenterait d'une réponse vague, voilà tout.

« Oh, mais je ne dis pas ça parce que je suis nouveau. Je dis ça en général. Je n'aime pas beaucoup la compagnie...»

De toute manière, l'image des élèves qui se moquaient de lui continuait de lui torturer l'esprit. Il n'avait pas besoin de présence humaine. « Les autres ne me servent à rien », avait-il un jour dit à l'adresse de sa mère. Si les autres ne servaient pas, à quoi bon prendre contact avec eux. Cette façon de pensée lui avait souvent apporté des problèmes : à savoir, se faire traiter de prétentieux ou d'arrogant. Mais Jason ne croyait pas en ces insultes : il était lui-même, c'est tout.

chun-li n'avait pas vu la chose de cette facon et cette phrase la vexa un peu


alors je suppose que je te dérange?

Jason parut surpris : ainsi donc elle l'entendait de cette façon ! Cette fille était étrange...Tantôt presque trop gentille, tantôt susceptible, comme à cet instant même. Mais cette fois, le jeune homme n'avait pas l'intention de se confondre en excuses. Il en avait assez de faire comme s'il était le fautif chaque fois.

« Ce n'est pas nécessairement toi qui me dérange. Seulement, je suis quelqu'un de très solitaire qui a besoin d'espace. »

C'était la vérité. Il avait toujours vécu dans un environnement qui lui apprenait à se débrouiller seul. Pendant un instant, l'éducation militaire du garçon refit surface. Il se tenait de nouveau de manière impeccable, le visage impassible, son regard fixé sur son interlocutrice. Il n'avait pas de remords au sujet de ses paroles, mais savait que ça ne tarderait pas.

chun-li ne savait pas comment le prendre, elle hésita à resté ou à restait car pour elle sa phrase signifiait en quelque sorte "je suis un mec qui aime restait seul alors laisse moi seul!"
mais chun-li ne perd pas facilement son sourir et préfere toujours prendre sur elle et ne pas le laisser aparaitre au yeux de quelqu'un



sa va alors, je croyé que tu ne m'apréciait pas beaucoup!

Et revoilà son côté « fille heureuse de la vie » qui pointait le bout de son nez. Décidément, elle semblait avoir un caractère très changeant...Mais Jason, lui, était plutôt stable. Il ne changea point d'attitude, toujours aussi respectable et adressa un mince sourire à son interlocutrice, qui souriait de nouveau. Il ne savait que dire. Il aurait pu la cingler d'une réplique sarcastique et de mauvais goût, mais il ne s'en sentait pas l'humeur ni la volonté. Il abandonna donc cette idée malsaine et réfléchit au moyen d'engager à nouveau la conversation...Ou, dumoins, de changer la situation présente, qui le rendait mal à l'aise.

d'un seule coup la sonerie de son portable retentit,
et elle se mit à répondre, une fois l'appelle terminé elle adréssa un sourir au jeune homme



ben euh..
escuse moi mais je vais devoir te laissait..
en tous cas j'ai était trés hereuse d'avoir fait ta connaissance!

Jason lui sourit à son tour, un peu surpris par ce soudain départ. Mais d'un côté, cela l'arrangeait un peu : il avait eu l'intention de sortir prendre l'air et de mettre fin à cette concersation lui permettrait de suivre ses plans.

« Je suis enchanté de t'avoir rencontré...J'espère que nous nous reparlerons. »

En signe de politesse, le jeune homme décida d'attendre que Chun-li parte avant de quitter à son tour l'endroit. Il aurait été plutôt impoli de la laisser là et de partir se balader...