En larmes!! [ouvert]

Michiyo ne savait plus ou aller.
Elle était triste, elle était seule, elle pensait avec désespoir à ses soeurs éloignées d'elle pour la première fois.
Elle pensait aussi à tous les élèves qu'elle avait rencontrés depuis son arrivée, tous sans exception avait des problèmes, plus ou moins comparables aux siens.

Non que personne ne se souciait d'elle bien au contraire, mais qu'elle avait un gros coup de blues. Sa famille et ses amis lui manquaient, elle était au 35ième dessous. Elle trouva dans sa course une pièce vide et délabrée, elle s'y réfugia et se laissa aller à y pleurer à chaudes larmes.

Il faisait nuit, il devait être tard, mais elle n'avait même pas pris la peine d'allumer la lumière, elle restait ainsi repliée sur elle-même dans la pénombre alentour.

Michiyo fut étonnée que quelqu'un vienne lui parler. Elle avait perdu la notion du temps. Cela aurait aussi bien pu faire une heure que quelques minutes qu'elle était là.
Elle sécha ses larmes avec véhémence, elle ne voulait pas être prise pour une misérable pleurnicharde, mais sa voix restait fausse et tristoune. Elle avait aussi un chat dans la gorge. Ses yeux restaient humides malgré le passage de sa main sur ses joues.

"Oui, oui, ça va! J'ai juste... un petit coup de blues! C'est ma famille... mes soeurs me manquent terriblement."

Michiyo accepta le mouchoir qui lui était tendu d'un sourire. Elle s'essuya les yeux avec plus de soin:

"Non, tu peux rester, ne t'en fais pas. Je m'appelle Michiyo! C'est la première fois que je suis séparée aussi longtemps de mes soeurs. J'étais très fusionnelle et protectrice envers elle, elles me manquent. Ici, on se retrouve seule et à la fois entourée, c'est plutôt difficile qund on n'est pas habitués. En plus on peut parler de nos pouvoirs. Pour moi, cela a toujours été impossible, alors je suis un peu perturbée, je suis désolée."

Michiyo s'était laissée aller à parler de ses petits soucis. Elle espérait ne pas avoir dérangé la jeune fille qui l'avait rejointe. Elle lui sourit, son front restait plissé et ses yeux tristes. Mais cela lui faisait du bien de parler un peu.

elle regarda la michiyo et sourit,elle aussi elle llait pouvoir se onfier a quelqu'un !
"moi c'est sû !tu sais moi j'ai une soeur qui m'attend à la maison moi aussi !elle n'a que 7 ans et je l'ai toujours protegée !quand je suis partie cela m'a fait un gros trou là!
elle designa son coeur du doigt
j'ai toujours été très proche d'elle et elle ne suportait pas de passer une journée sans me voir !maintenant j ne sais plus trop quoi penser..."

Michiyo ne comprenait que trop bien les sentiments de sa camarade. La pénombre environnante donnait à la scène une ambiance confidentielle et particulière. Michiyo appréciait. Ses yeux étaient habitués à cette absence de luminosité, elle regardait Sû à travers la buée qui encombrait encore ses paupières.

"Je comprend, elle a bien du se faire un raison. Mais je suppose que nos soeurs souffrent autant que nous de cette séparation imposée. Enfin, pour moi, cela a été imposé. Je n'ai pas choisi de venir ici, je dois donc progresser rapidement pour pouvoir les revoir au plus vite. Ne serrait-ce que pour un permission de courte durée."

Michiyo était bien contente de trouver une fille qui avait le même genre de soucis qu'elle et le même genre de contact avec sa famille, elle avait commencé à avoir peur d'être la seule dans cette situation.

"C'est difficile. C'est triste. Heureusement, on a encore la possibilité de téléphoner, mais je n'en pas encore eu l'occasion, et maintenant il est trop tard, je risque de réveiller mes parents, et ce serait mauvais pour l'école demain pour les filles. Mes deux petites soeurs! J'espère juste qu'elle se porteront toujours bien en mon absence. Je crois que le plus difficile à supporter c'est l'ignorance. L'espoir ne suffit pas dans ce genre de cas. Il nous faut plus, parce que nous avons toujours tout su."

Les larmes étaient toujours un peu présentes, mais beaucoup moins, cela la soulageait d'avoir dans sa tête l'image de ses soeurs en parfaite santé.

MIchiyo rigola:

"En vérité, je ne suis pas sure de croire en l'amour! L'amour filial, oui, bien sûr, mais pas l'amour, le vrai, celui que tout le monde recherche!"

Elle sourit, elle n'était pas sure de ça, alors son sourire était maladroit.

"Ne t'en fais pas, nous partageons les mêmes types de soucis, alors les choses se font naturellement, ce n'est pas comme si tu m'avait lancée sur un sujet sans aucun lien avec mes peines! Ainsi au moins, je ne suis plus la seule dans la situation délicate de la séparation familiale."

Michiyo souriait maladroitement, elle voulait rassurer sa comparse sur ses sentiments, et ils étaient fortement positifs à son égard, elle n'avait pas à s'en faire:

"Je te remercie de vouloir me consoler. Ca va déjà mieux!"

Michiyo plissa les yeux et son front se frippa un instant.

tu veux qu'on aille quelque part pour te cha,ger les idées ?

quand à l'amour ,qu'il existe ou pas ,je lattends ...

Michiyo sourit:

"Tu as bien raison de chercher et je te souhaite bon courage!!"

Elle ne savait pas s'il était judicieux de sortir, il se faisait tard, et ses yeux étaient plein de cernes et de fatigue. Elle ne voulait pas vraiment refuser la proposition, alors elle dit:

"Ben, pourquoi pas? Tu as envie de faire quelque chose? d'aller quelque part?"

je ne sais pas ,tu as l'air fatiguée .tu prefere peutêtre rentrer !
tu n'es pas obligée d'accepter ma proposition tu sais !

Michiyo sourit devant la gentillesse de sa camarade, elle fut bien désolée de répondre:

"Oui, je m'excuse, mais je crois que je vais aller me coucher! Mais je suis sure qu'on se croisera de nouveau dans l'établissement, il n'est pas si petit!"

Elle lui sourit et se leva du bureau où elle était assise.

Michiyo lui sourit, elle était bien contente d'avoir rencontré cette fille.
Elle lui déposa un léger bisou sur la joue, lui fit un clin d'oeil:

"Alors, à bientôt! Et merci!"

Michiyo allait bien mieux, son moral était au beau même si son corps était au dodo. Elle se dirigea vers la porte avant de quitter la pièce.

Michiyo se retourna avant de passer la porte, elle lança:

"Je suis dans la chambre numéro 65! Tu peux passer quand tu veux!"

Elle exécuta un signe de la main et s'en alla d'un pas léger.

Michiyo merci pour ton rp mais attention Su je surveille
3 lignes completes minimum

ok ,desole Akiko !